Entraîneur de la dernière catégorie jeune de l’ASM Rivery handball, les -18 ans, Gaylor Nivart se penche sur le bon vivre de son collectif.
Peux-tu te présenter rapidement ?
Je m’appelle Gaylor Nivart, j’ai 27 ans. Le handball est tout d’abord une histoire de famille puisque mon père m’emmenait avec lui à ses matchs quand j’étais bébé, et puis j’ai moi-même commencé à pratiquer ce sport dès l’âge de 7 ans. Depuis je n’ai jamais quitté le monde du handball, c’est tout simplement devenu une passion voire un mode de vie pour moi.
Quel est ton vécu dans le handball ?
J’ai fait partie de l’équipe de Somme à l’âge de 13 ans, puis de l’équipe de Picardie à l’âge de 14 ans. Je jouais au niveau régional en catégorie -15 et -18 ans. En senior, j’ai joué jusqu’au niveau pré-nationale avant de me blesser assez gravement au genou. Aujourd’hui je suis toujours joueur mais dans un but non plus compétitif mais loisir où je joue en départementale à Rivery.
Pourquoi devenir entraîneur ?
Après ma blessure, j’ai pris la décision de m’orienter sur la formation des jeunes joueurs afin de pouvoir leur inculquer mon expérience en tant qu’entraîneur mais aussi en tant qu’Homme. C’est pourquoi depuis maintenant 4 ans je suis entraîneur dans mon club de cœur qui est l’ASM Rivery Handball. J’ai commencé sur la catégorie -15 ans avec des joueurs que j’ai suivis en -18 ans et avec lesquels l’an dernier nous avons pu aller jusqu’en finale de coupe de Somme.
Pourquoi avoir choisi d’entraîner cette catégorie ? Quelles sont les qualités nécessaires pour entraîner des -18 selon toi ?
Comme dit précédemment je voulais m’orienter sur les jeunes mais je voulais que l’on parle déjà de handball, de stratégie et de technique, c’est pour ça que je ne souhaite pas de catégories inférieures aux -15 ans… Je pense que ce n’est pas forcément la plus simple à entraîner mais j’ai un bon contact avec les jeunes, je sais à la fois dissocier les moments où l’on peut partager et rire ensemble et ceux où il faut être sérieux.
La meilleure qualité / le pire défaut de ton groupe ?
La meilleure qualité de ce groupe, et j’en suis fier, c’est qu’ils ont de bonnes valeurs de respect et d’entraide, c’est un groupe qui vit très bien… Leur défaut est mental puisque malheureusement, sur les matchs importants, ils n’arrivent pas à être constants et c’est ce qui nous a fait perdre certaines rencontres.
Quel bilan dresser pour cette courte saison sur le banc de ta catégorie ?
Le bilan est plutôt mitigé même si finalement nous étions qualifiés pour la poule haute, ce qui était notre objectif. Mais aussi déçu d’avoir été éliminés en coupe de Somme contre Corbie car au vu du match, c’était à notre portée.
Partant pour une nouvelle saison ? Avec la même catégorie ?
Partant pour une nouvelle saison oui bien sûr, avec la même catégorie ! Mais ça dépend de plein de choses et malheureusement c’est un peu le flou artistique avec cette situation…
Tu préférerais jouer au hand sans résine ou faire un sport d’extérieur sous la pluie ?
Dans la mesure où je ne mets pas de résine personnellement, je choisirais de jouer au hand sans résine.
Bronzés, Barjots, Costauds ou Experts ?
Barjots, le sommet de Jackson Richardson.
Roucoulette, chabala ou kung-fu ?
Chabala, c’est le seul dont je suis capable.
Compétiteur ou formateur ?
Dur de choisir maintenant mais je reste compétiteur avant tout quand même.
Retrouvez les différents entretiens avec les entraîneurs du club :
#1 HANDBALL – Florence Breelle : « On a pour rôle de leur apprendre les bases du handball »
#2 HANDBALL – Angeline Sabrié : « Je voulais transmettre ce que l’on m’avait appris »
#3 HANDBALL – Hervé Lefèvre : « Ma priorité est encore et toujours l’ambiance et l’état d’esprit »
#5 HANDBALL – Julien Dussoles : « Devenir entraîneur permet de continuer à apprendre sur le plan handballistique mais aussi sur le plan humain »
#6 HANDBALL – Ludovic Saguez : « Je suis devenu entraîneur pour essayer d’apporter mon expérience »
#7 HANDBALL – Nicolas Baudelot : « Mon but était aussi d’apporter mes connaissances handballistiques »
#8 HANDBALL – Cédric Dhiu : « C’est à cet âge qu’il faut leur apprendre les bases du handball »
Propos recueillis par Océane Kronek
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