La valse des championnats de France estivaux se termine ce week-end à Épinal par les Open, avec 8 athlètes de l’Amiens UC.
Après les Interclubs, les championnats de France Masters, Élite, d’épreuves combinées, Espoirs et Cadets-Juniors, la saison touche à son terme avec l’Open de France ce week-end des 23 et 24 juillet. Sans les « mondialistes », cette épreuve aura tout de même fière allure. Notamment grâce à la présence de plusieurs athlètes importants de l’Amiens UC. Ou plutôt importantes tant le contingent du club samarien est majoritairement féminin.
Avec le duo Maëlly Dalmat – Tiphaine Mauchant qui sera forcément particulièrement attendu sur la longueur. Et qui, dans sa quête pour assurer ou aller chercher une qualification pour les championnats d’Europe à Munich, pourra compter sur la concurrence de Rougui Sow, septuple médaillée aux Élite, pour avoir un concours relevé. Elles sont toutefois les seules à avoir, peut-être, la Bavière en tête au moment de concourir.
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’objectifs intéressants à poursuivre. Notamment pour Aurore Dilly, au marteau. Certes, avec sa 6ème place des engagées, et surtout un podium à la marque de référence à plus de 3 mètres que son record personnel, le podium semble difficile à atteindre, mais une place de finaliste est en revanche tout à fait dans ses cordes.
Retrouver des sensations
Du côté de Stella Akakpo, au 100 mètres, non qualifiée pour les Élite cette année et seulement 20ème temps de référence des engagées, il s’agit de se rapprocher de son meilleur niveau. Car sur son record (11″17), peu nombreuses sont les athlètes présentes capables de la mettre en difficulté. Mais celui-ci date de 2016… Néanmoins, même l’année dernière, elle avait encore atteint des niveaux en mesure de l’amener en finale.
Dans une moindre mesure, Rebecca Moustin-Aubatin est dans un cas similaire. Sur ses performances de l’année (8ème des engagées, 5ème des Françaises présentes à Épinal), finir parmi les trois premières, même Françaises, du triple saut, semble compliqué pour celle qui avait terminé 9ème aux Élite. Mais sur son meilleur niveau, celui qu’elle tenait avant l’irruption du Covid, l’Amiénoise a tout de même des arguments à faire valoir. Et avec seulement quelques athlètes devant elle au bilan, grappiller des places n’est pas tout à fait impossible.
Enfin, Émilie Montcho, 23ème temps des engagées du 400 mètres haies, a l’occasion de retrouver le haut niveau national, 2 ans après avoir participé aux championnats de France Élite à Albi.
Objectifs à la baisse pour Thomas Gogois
Du côté des garçons, ils ne sont que deux. D’une part, Thomas Gogois, qui vise la victoire au triple saut, à défaut de pouvoir viser Munich (ils sont trois présents à Eugene, aux Mondiaux, d’ores et déjà qualifiés et prioritaires), avec une meilleure performance mais aussi une constance qui lui donne de la marge par rapport à la concurrence (3 de ses 4 derniers concours sont au-dessus de la deuxième meilleure performance des engagés).
D’autre part, Raphaël Moudoulou arrive sur la pointe des pieds au concours de la hauteur avec la 21ème performance des engagés, en l’occurrence, la seule qu’il ait faite cette année, au Meeting National d’Amiens. Mais, capable de sauter 2,15 m en 2020, il peut, dans un bon jour, être finaliste, voire se mêler à la lutte pour le podium.
L’intégralité du programme est à retrouver ici.
La rédaction
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazette Sports