Certes, l’Amiens Métropole Natation revient de Budapest sans breloque. Mais ces championnats du monde auront été très prometteurs.
Un total de 5 demi-finales, dont 2 ayant débouché sur une qualification en finale sur 6 engagements en individuel, cela ressemble tout de suite à un bon bilan. Alors, certes, deux 5èmes places, la première pour Emma Terebo, la seconde pour Mewen Tomac, peuvent aussi être un peu frustrantes, mais le contrat est rempli.
Emma Terebo, au-delà des attentes
Pour la nageuse néo-calédonienne qui s’entraîne à l’INSEP, il est même plus que rempli. Alors que Mathieu Neuillet se montrait prudent, rappelant que c’était la première compétition de ce niveau pour Emma Terebo et que, si elle avait « tout à fait le niveau pour faire un top 16, entre regarder des chiffres et réussir à reproduire sur une compétition internationale, c’est autre chose », elle a en effet toujours passé le cap des séries, atteignant même la finale du 100 dos avant de réaliser le 12ème temps des demies du 200 dos.
Pour Mewen Tomac, l’objectif finale n’est atteint qu’une seule fois mais le 9ème temps des demi-finales sur 100 dos est le meilleur de sa saison et le 13ème sur 50 dos, à deux centièmes de ce qu’il avait fait de mieux cette saison.
Enfin, pour Enzo Tesic, la marche vers les demi-finales était trop haute. Mais si ce n’est qu’un 19ème chrono, il est une nouvelle fois en-dessous des deux minutes, ce qui tend à prouver que le nageur de l’AMN ne s’est pas désuni face à la pression d’un grand championnat et qu’il trouve de la constance en réalisant cette performance pour la 3ème fois consécutive.
Les relais, autre expérience d’une finale mondiale
Notons que, sur les relais, deux finales ont été disputées. Romain Fuchs, qualifié avec Enzo Tesic sur le 4×200 NL, était le seul amiénois de la 7ème place (10ème temps des 24 nageurs lancés de la finale, meilleur Français). Emma Terebo, elle, a lancé le 4×100 4N qui a terminé 8ème, donnant le relais à Adèle Blanchetière en 7ème position.
Si l’Amiens Métropole Natation ne rapporte pas de médaille à la France, deux anciens de la maison, qui y ont fait leurs classes, permettent à la France de bien figurer au tableau des médailles. Maxime Grousset prend en effet l’argent sur 100 NL et le bronze sur 50 NL tandis qu’à 29 ans Mélanie Hénique est vice-championne du monde du 50 papillon, onze ans après avoir décroché le bronze sur la même distance.
La Rédaction
Crédit photo : Léandre Leber – Gazette Sports