Dominique Renaud « Nous sommes indispensables à la cohésion sociale »

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Dominique Renaud « Nous sommes indispensables à la cohésion sociale »

La tradition remonte à l’époque où Fernand Demilly était le président du Conseil Général de la Somme. Il avait  souhaité en effet que l’assemblée générale des Médaillés Sportifs ait lieu dans la salle Max-Lejeune, là où les conseillers départementaux sont réunis lors de leurs travaux.

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C’est ce qu’a rappelé Dominique Renaud le président du comité départemental de la Somme des Médaillés Sportifs. Pourtant, tout n’est pas rose dans ce petit monde des médaillés sportifs car il faut bien reconnaitre que, sur environ 2 000 personnes à qui l’Etat a décerné une médaille, l’Association ne compte que 190 membres qui paient une cotisation. La grande masse des médaillés est éparpillée dans la nature. Il est hélas fréquent de noter que bien souvent, lorsqu’une personne se voit remettre une médaille, elle estime qu’elle a décroché  son bâton de maréchal.

Dommage mais que  faire ?

C’est la question qui se pose au terme de cette assemblée générale qui n’était pas élective. « Nous ne pouvons évidemment nous satisfaire d’une baisse des licenciés, a martelé Dominique Renaud en présence de plusieurs personnalités et des collègues de l’Aisne. Notre existence peut être remise en question. Nous avons trouvé les raisons de ce désistement mais pas les remèdes. Pourtant, notre association est indispensable. Le tissu associatif ne doit pas disparaitre. Nous sommes indispensables à la cohésion sociale. »

Dans la salle Max Lejeune, un rapide coup d’œil nous permet de constater  que les jeunes font défaut.
« Il nous faut passer le flambeau aux jeunes générations, poursuit Dominique Renaud. Il ne faut pas lâcher. Il faut qu’après nous, notre œuvre se poursuive. Seul département en France qui honore avec faste ses médaillés dans les salons de la Préfecture en présence du Préfet, la Somme n’a pas la reconnaissance qu’il mérite de la part de ceux qui sont pourtant venus chercher leur médaille qu’elle soit en or, argent ou en bronze. « Nous sommes mal compris, mal entendus. C’est décevant » déplore Dominique Renaud (au milieu sur la photo) qui souhaite néanmoins que cette remise de médailles à la Préfecture d’Amiens puisse perdurer encore longtemps.

Lionel HERBET