Hier soir, la quinzième journée de Nationale 2 s’est jouée pour dix équipes de la poule C. L’AC Amiens ayant avancé cette journée le 2 décembre, avec la réception de Reims (1-0), le classement a bougé mais la place de l’équipe est restée la même : septième avec 20 points.
La situation de l’ACA dans le groupe C
Les rencontres Arras-Beauvais et Drancy-Viry-Châtillon ont été reportées à des dates ultérieures. De ce fait, seules dix équipes se sont affrontées hier, mercredi. Cinq ont atteint les 15 journées prévues à ce stade de la saison. Arras et Viry-Châtillon ne comptent, eux, que 12 journée à leur actif tandis que Drancy en dénombre 13 et huit clubs, 14. L’AC Amiens doit donc encore se préparer à pouvoir se faire rattraper lors des reports.
La semaine dernière, l’AC Amiens échouait à Croix (1-0). Un deuxième échec consécutif et qui plus est face à la lanterne rouge. Cette défaite représente le septième en 15 matches.
Moins bonne attaque du groupe avec 10 buts inscrits, la défense picarde se démarque pourtant des autres. En effet, derrière Drancy, meilleure défense avec neuf buts encaissés, Amiens se place second ex-æquo avec Bastia et Viry-Châtillon (11). Retours sur l’analyse du coach picard, Azouz Hamdane, après leur échec à Croix.
Nouvelle lanterne rouge, nouvel échec…
L’adversaire était dernier. On a joué Beauvais, ils étaient derniers, on les a relancés. On a joué Croix, ils étaient derniers, on les relance ! Nous avons traîné ce but qu’on prend sur une erreur de communication. On n’a jamais réussi à égaliser et rattraper cette erreur.
Quatre matches, quatre 1 à 0 dont un seul que vous emportez. Vous perdez donc trois fois avec le plus petits des écarts…
Le problème dans notre cas, c’est qu’on ne met pas un but. On est une des plus mauvaises attaques, devant on ne propose rien et on ne fait pas peur. J’ai beau changer les joueurs, c’est trop faible en terme d’intention pour faire mieux. Quand on a la chance d’en marquer un, on essaie de le défendre un maximum. Tous les buts qu’on a pris en perdant 1 à 0 c’était sur des erreurs d’inattention. Il n’y a jamais réellement un adversaire qui nous met à mal pour venir marquer. Ces victoires ou défaites 1 à 0, ce sont ce qu’elles symbolisent, pour moi. On ne met pas les défenseurs adverses dans le doute, on ne crée aucune incertitude.
Vous avez déjà reproché à vos joueurs le manque de discipline, de rigueur, d’abnégation. Que leur a-t-il manqué cette fois-ci ?
On avait la volonté de bien faire. Ils s’arrachaient mais c’était fait de manière trop désordonnée. Tout le monde veut influencer le jeu, quand il faudrait le faire ensemble. Tout le monde cherche à forcer le jeu en appelant le partenaire. Ça n’est pas naturel. On va repartir sur des schémas un peu plus simple dès la rentrée.
Votre bilan de mi-saison ?
On en est exactement au même point que la saison dernière à la même date : 20 points. C’est tout ou rien avec cette équipe. Soit on gagne soit on perd, ça veut dire pas mal de choses.
Camille MARSIGLIA
Crédit photo : Léandre Leber – GazetteSports
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