Alors que la première partie de la saison s’achève, le président de l’US Camon, Christophe Richard nous a accordé un entretien.
Quel bilan faites-vous sur l’année qui vient de se terminer ?
Ça a été une année compliquée, avec la crise sanitaire, on ne savait pas vraiment si ça allait jouer ou pas et c’est difficile à gérer pour l’ensemble du staff. Il y a toujours un nouveau paramètre qu’on doit prendre en compte, on est là avant tout pour jouer au football et c’est vrai que c’est problématique, mais c’est le cas pour tous les clubs.
Ça a été une année à deux visages, une première partie d’année où les matchs ont été annulés et une deuxième où la nouvelle saison a pu se dérouler, pour le moment, correctement …
On avait bien démarré la saison dernière, les joueurs étaient en forme et au début 2021 on a tout arrêté donc ça a été compliqué. On était sur une bonne lancée et il a fallu reprendre à zéro. Cette saison c’est un peu plus dur, mais c’est le football, ce n’est pas une science exacte.
L’équipe première a remporté un seul match à domicile cette saison, pour vous qu’est-ce qui ne va pas ?
On a des occasions devant le but, mais on n’a pas de tueur. On a bien Zahir (ndlr : Zerdab) qui est là, mais il ne peut pas tout faire, il prend de l’âge et on doit le prendre en compte. Il y a des gens qui ont eu le covid qui se sont affaiblies. Je pense que ça va venir, mais il faut un peu de temps. Je suis un peu déçu là-dessus, on n’arrive pas à mettre des buts.
Je suis déçu parce qu’on avait visé la montée et on pensait que l’équipe allait être beaucoup plus dure à jouer, on pensait qu’il y aurait plus d’investissement de la part des joueurs.
Sur le plan comptable ça n’est pas catastrophique, mais diriez-vous que vous êtes déçu par la première partie de saison, au vu des objectifs annoncés ?
Sur le plan comptable on est 5ème, ça reste correct, mais ce n’est pas non plus encourageant dans le sens où les équipes derrière nous, peuvent rapidement nous passer devant. Je suis déçu parce qu’on avait visé la montée et on pensait que l’équipe allait être beaucoup plus dure à jouer, on pensait qu’il y aurait plus d’investissement de la part des joueurs. Il y a des joueurs qui ne viennent plus, d’autres qui reviennent, certains ne s’entrainent pas, c’est compliqué à gérer pour le coach.
Est-ce que la crise sanitaire a eu un impact financier sur le club ?
Oui forcément, on n’a pas fait de tournoi par exemple, donc forcement il y a eu des pertes, mais après on n’a pas eu de dépenses non plus, donc ça équilibre un peu. Ça aurait pu être mieux, mais ça aurait également pu être pire. C’est la même chose pour tout le monde, tout le monde doit gérer avec cette crise.
Où vous situez vous en nombre de licenciés par rapport aux années précédentes ?
On a fortement augmenté le nombre de licenciés cette année. On a à peu près 500 licenciés et on n’a jamais été aussi nombreux. C’est une bonne chose, ça montre qu’il y a du travail de fait, on a des bons éducateurs, des bons jeunes et c’est quelque chose dont on peut être satisfait.
Justement, est-ce important pour vous de former des jeunes joueurs ?
Oui, c’est le but. Titi met des jeunes en place en équipe première, c’est compliqué parfois, mais si on veut un jour que nos jeunes soient là, il faut qu’on les pousse. Je pense que le club fait des efforts là-dessus. Il faut les responsabiliser pour qu’ils aient envie de continuer avec le club. Il faut qu’on leur montre qu’on a confiance en eux, mais qu’on attend plus d’eux. Entre les seniors et les U18, il y a un fossé et on n’est pas toujours lucide là-dessus. Quand on arrive en seniors il faut continuer à travailler. Il y a beaucoup de club pro qui viennent observer nos jeunes car on a de la qualité.
Propos recueillis le 9 janvier ( avant la rencontre contre Longueau)
Deparis Maxime
Crédit photo : Kevin Devigne Gazettesports.fr