Alors que l’année 2021 vient de s’achever, plusieurs acteurs du sport amiénois reviennent sur les faits qui les ont marqués. C’est au tour du coach de l’AC Amiens, Azouz Hamdane de se prêter au jeu.
Quel est votre meilleur souvenir avec le club sur ce début de saison ?
Il n’y en a pas beaucoup, je vais dire le match de Vimy, que l’on a gagné dans des circonstances un peu particulières. Ce type de match, on aime les gagner parce qu’on est mené à la mi-temps, puis on arrive à revenir à 1-1 et on parvient à faire la différence sur un superbe but de Chouaib (ndlr : Sagouti) qui nous permet de prendre les trois points. C’est un bon souvenir. Comme on a beaucoup joué à l’extérieur, il n’y a pas beaucoup de souvenirs à se mettre sous la dent, mais en tout cas ce match-là était un peu particulier pour ces raisons-là.
À l’inverse, quel a été le moins bon ?
C’est Feignies (défaite 1-1 (1-3 T.A.B) au 8e tour de Coupe de France), avec l’égalisation à la dernière seconde. Surtout quand on voit ce qu’ils ont vécu sur le tour suivant (ndlr : réception du Paris Saint-Germain, devant 25 000 personnes au stade du Hainaut à Valenciennes). Ça a été douloureux, mais pas insurmontable. Alors qu’on avait toutes les cartes en main pour le faire, mais en même temps ça laisse aussi penser qu’il y a pas mal de choses qu’on n’a pas forcément bien fait. Tout ça n’arrive jamais par hasard.
Selon vous, qui est l’athlète ou l’équipe amiénoise de cette année 2021 ?
On va dire Salouël, ce qu’ils ont fait c’est extraordinaire. En tout cas en ce qui nous concerne, dans le sport « amateur », « local », c’est clairement Salouël.
Que peut-on vous souhaiter pour l’année 2022 ?
Dans un premier temps, c’est de repartir de plus belle sur la deuxième partie de saison en championnat, parce que je suis persuadé que l’on a des arguments à faire valoir et que l’on s’est mis en difficulté. Et deuxièmement c’est de retrouver notre terrain le plus rapidement possible, c’est quelque chose qui nous a joué énormément de tours malheureusement. C’est quelque chose de crucial.
Enfin, que feriez-vous avec une enveloppe de 500.000€ au niveau sportif ?
Ce serait déjà d’essayer de recruter un ensemble d’éducateurs qui ne soient pas des éducateurs par défaut, mais que l’on choisit et qui ont une formation qui puisse convenir au profil de joueurs que l’on peut avoir. C’est le premier point, pour travailler dans le temps. Puis, pour travailler dans l’urgence c’est recruter un ensemble de joueurs pour retrouver des saisons comme on a pu connaitre précédemment en N2.
La formation est importante pour nous. Mais c’est quelque chose sur lequel on ne peut pas vraiment se concentrer parce qu’on n’a pas les infrastructures qu’il faut, les terrains sont tous délocalisés, on n’a pas un lieu centralisé qui permettrait de réunir tout le monde et ça c’est très dommageable pour la suite de notre travail.
Julien Benesteau
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazette Sports