CANOË-KAYAK : Picquigny au rendez-vous du souvenir et du bénévolat

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Nous avons retrouvé ce dimanche Philippe Vermersch le double président du club Vieille Somme de Picquigny mais aussi du comité de la Somme de canoë kayak. 

Toujours aussi souriant et disponible, Philippe Vermersch a changé son look car figurez-vous qu’il s’est laissé pousser la barbe. Pourquoi ? Simplement parce que depuis un petit moment, il est grand père. Ce week-end, il a pourtant délaissé sa petite famille et a quasiment passé tout son temps sur le bassin de Picquigny car au programme, figurait l’organisation d’un slalom regroupant près de 200 concurrents représentant toutes les catégories d’âge des minimes aux vétérans. Les concurrents étaient impatients de retrouver leur sport favori et ils étaient venus de loin, d’Alsace mais aussi des Ardennes, Normandie, Champagne, Nord, etc. Tout ce petit monde s’est restauré sur place et a passé la nuit soit dans un hôtel soit aux alentours du bassin de Picquigny.

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Ce week end, les clubs de Picquigny et Rivery s’étaient associés pour organiser cette compétition non officielle car elle était aussi l’occasion de rendre hommage à un des leurs René Jarnoux, disparu l’an dernier à cause du COVID. Qu’importe, les participants étaient heureux de retrouver les bassins et surtout leurs adversaires. 

Une compétition pour former des juges

Et puis ce week-end était aussi consacré à la formation de juges. Il faut savoir que pour le slalom de Picquigny, il faut un juge pour une porte. Le juge est le plus souvent assis sur un tabouret de fortune, sur un sol qui n’est guère stable. Ce juge est là pour voir si le slalomeur est bien passé sans faire de faute et alors on voit le juge faire un geste qui signifie que le kayakiste a franchi la porte ou non dans les règles. On peut être juge tout en étant pratiquant mais il est évident que les deux fonctions ne peuvent être remplies le même jour.

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Lisa Boué, juge le temps d’un week-end

Ainsi ce dimanche Lisa Boué du club de Rivery avait décidé d’être juge. « D’abord, je trouve que le parcours est bien même si je n’aime pas certaines portes. mais aujourd’hui je ne suis pas pratiquante. A Picquigny, nous sommes une vingtaine car il y a 22 portes. Il y a au minimum un juge par porte. Le  travail du juge est d’abord de rester à son poste et d’être mis au courant lorsqu’il y a des pénalités infligées avant moi.
Le juge doit être objectif et il ne faut pas avoir d’état d’âme si un de vos copains fait une faute. Mais nous ne devons pas l’informer mais il voit les gestes que nous faisons. Personnellement, j’aime les deux: pratiquer et juger.
« 

Au-dessus de cette vingtaine de juges, il y a le juge-arbitre et c’est lui qui en dernier lieu est amené à prendre une décision quand il y a litige. Dimanche à Picquigny, c’était une femme qui occupait cette fonction : Catherine Boulan du club de Pont Audemer.



Lionel Herbet

Crédit photo Kevin Devigne Gazettesports.fr

Publié par La Rédaction

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