Ce vendredi 13 décembre (20 h 15), les Gothiques d’Amiens se déplacent chez les Spartiates de Marseille, trois semaines après avoir chuté chez eux en prolongation. Une rencontre durant laquelle Mario Richer espère que son équipe n’aura pas de trou d’air pour repartir avec un résultat positif.
On prend les mêmes et on recommence. Trois jours après la victoire face aux Ducs d’Angers, ce devraient être les mêmes Amiénois qui fouleront la glace du Palais omnisport de Marseille Grand Est ce vendredi 13 décembre. Mario Richer doit encore se passer de Noa Besson et d’Ugo Tocquin en plus du défenseur Justin Bergeon dont les résultats de ses examens médicaux ne seront pas connus avant quelques jours.
Trois semaines après, les Gothiques d’Amiens retrouvent déjà les Spartiates de Marseille. Et comme avant cette rencontre, les premiers ont l’avantage des points, devançant les Phocéens de trois longueurs au classement, c’est dans la peau du chassé que les Gothiques d’Amiens tenteront de remporter leur premier match chez les Spartiates. Sur les trois rencontres disputées au POMGE depuis que les locaux ont été promus en Ligue Magnus, les Picards se sont inclinés. La dernière opposition entre les deux équipes avait basculé en faveur des Marseillais en prolongation (5-4). Pour espérer les faire tomber, Mario Richer compte sur ses joueurs pour qu’ils réalisent un match plein, d’autant plus après la victoire renversante face aux Angevins : « C’est important qu’on garde la même énergie, la même intensité pour aller chercher ce match-là sur la route, ce n’est jamais facile, c’est un long déplacement. Il faut être prêt pour ça », souligne Mario Richer avant de poursuivre : « Il faut avoir trois bonnes périodes, il ne faut pas en laisser échapper une. »
L’entame, un des enjeux des Gothiques à Marseille
Une fois de plus, l’entraîneur amiénois a insisté sur l’importance d’être régulier au sein même d’un match. Pourtant, ces derniers temps, les Gothiques ont souvent couru après le score. Lors de leurs sept dernières sorties toutes compétitions confondues, ils ont à chaque fois concédé l’ouverture du score. Face à Anglet, puis Angers, le compteur de but adverse a été débloqué dans les deux premières minutes de jeu. Un retard à l’allumage qui s’était avéré fatal lors de la réception des Basques au Coliseum, mais qui ne l’a pas été il y a trois jours face aux Ducs. « Il faut être prêt à débuter le match, faire une meilleure préparation, physique et mentale, puis être prêt à jouer le match avec intensité. Et non, se retrouver sur la glace et se faire compter sur la première présence. La première période est toujours importante », analyse le technicien québécois. On fait tout pour être prêts, mais c’est vrai que des fois, le premier but qu’on prend au début, c’est le deuxième tir, la deuxième présence du match, reconnaît-il. On s’est fait prendre par trois joueurs en profondeur dans la zone offensive, ils se sont retrouvés en 4 contre 3. Quand tu donnes cette opportunité contre Angers, ça peut être dangereux. Des fois, des erreurs de placement ou trop d’agressivité font en sorte que tu donnes des surnombres à l’autre équipe. Souvent, contre les gros, ça se paie cash parce qu’ils ont des bons compteurs, donc on a souvent le but rapidement. »
Ce vendredi, les Amiénois pourraient se retrouver dans le même cas de figure puisque les Spartiates de Marseille ont notamment dans leurs rangs le deuxième meilleur buteur de la ligue (14), qui est aussi le meilleur pointeur (35) : Jan Dufek. Le Tchèque, décisif à sept reprises contre Amiens (2 buts et 5 assists), sera assurément l’un des protagonistes de cette 28e journée de championnat. Et Mario Richer s’en méfie tout particulièrement : « C’est un joueur à surveiller, il ne faut pas lui donner des chances de luxe, sinon, il va les mettre dedans. »
Ligue Magnus, 27e journée
Vendredi 13 décembre, 20 h 15, POMGE
Marseille (6e, 39 pts) – Amiens (5e, 42 pts)
César Willot
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr