Après la trêve internationale, c’est à l’occasion de la Coupe de France que les Gothiques retrouvent le chemin des matchs officiels. Pour accéder aux quarts de finale, il va falloir s’imposer face aux Remparts de Tours.
Le retour aux choses sérieuses commence. Les Gothiques, qui n’ont plus joué depuis le 3 novembre dernier à Grenoble, retrouvent la compétition. Pour se remettre dans le bain, Mario Richer a réservé cinq jours d’entrainements « intenses » à ses joueurs depuis jeudi dernier. Le but ? « Continuer à travailler au niveau de l’intensité, ce qui définit les Gothiques, évoquait l’entraineur. Ils ont eu 5 jours de repos, ils se sont reposés, c’est le moment de travailler maintenant. Ils ne sont pas au chômage. »
Pendant ce temps, deux joueurs qui portent le maillot des Gothiques durant la saison étaient du voyage avec l’équipe de France. Bastien Maïa et Tomas Simonsen, tous deux convoqués par Phillipe Bozon, ont pris part au stage de l’équipe nationale, entrecoupé de deux rencontres face à la Lettonie. Si le barbu du vestiaire n’a pas eu l’occasion de visionner la performance de ses joueurs lors de ces rencontres, ce dernier s’est tout de même informé auprès de ceux-ci : « J’ai parlé à Tomas et Bastien pour avoir leur ressenti sur l’équipe lettonne, ils m’ont dit qu’ils étaient très intenses le long des balustrades, très rudes. C’est ce qu’on veut avoir dans notre équipe, des joueurs forts dans les duels. Il faut que ça leur serve d’exemple. Si ça peut les faire réfléchir sur leur avenir, c’est très important. Si ils veulent sortir de la France, ils ne sont pas tout seuls. Tu as une vingtaine de Lettons qui veulent sortir de leur pays aussi. »
Il faut jouer à notre manière et être intense parce qu’on sait qu’à Tours, ça ne sera pas facile.
Mario Richer, entraineur des Gothiques d’Amiens.
Dorénavant, les regards sont tournés vers la prochaine rencontre. Demain, c’est en Coupe de France qu’il va falloir faire respecter la hiérarchie pour se laisser rêver dans cette compétition que les Amiénois affectionnent tant. Pour rappel, Mario Richer avait mené Amiens vers ce titre en 2019 et 2020, depuis, toutes les têtes du Coliseum se mettent à rêver d’une nouvelle finale à Bercy. Ce dernier tient à ce que ses joueurs « soient prêts, c’est un match important pour nous. La Coupe de France c’est une chose dans laquelle on croit et où on a des chances. » Il reste encore un bon bout de chemin avant de poser bagages dans les vestiaires de l’Accor Arena, et ce chemin continue ce mercredi à Tours. « Il faut jouer à notre manière et être intense parce qu’on sait qu’à Tours, ça ne sera pas facile. C’est une petite patinoire, c’est une équipe qui est très bien coachée par Frank Spinozzi. Ils jouent très bien défensivement, ils ne vont rien nous donner donc il faut travailler très très fort pour aller chercher des buts. »
La D1, qui n’a pas vécu de trêve internationale et donc n’a pas privé ses joueurs de rencontres, a permis à Tours de remporter son duel face à Meudon. Depuis ce début de saison, les Tourangeaux ne sont pas en réussite. En effet, la jeune équipe des Remparts n’a connu qu’une seule victoire en temps réglementaire, face à Neuilly-sur-Marne (1-0) et une autre aux tirs au but face à Meudon (4-3). Dans leur communication, le coach Frank Spinozzi évoquait par la même occasion vouloir profiter de cette rencontre pour établir des changements au sein de son effectif. Loin des airs de David contre Goliath qu’avaient connu les Gothiques lors du tour précédent, cette rencontre doit davantage être prise au sérieux.
Et même si tout le monde sera du voyage demain, le technicien des Gothiques regrette le fait de devoir abandonner les recherches d’un centre tant convoité, « on n’a pas de budget donc c’est bloqué, on a plus d’argent. On ne regarde plus. »
Coupe de France, 8èmes de finale
Mercredi 15 novembre – 20h, Patinoire du centre municipal des sports
Tours (D1) – Amiens (Ligue Magnus)
Kevin Devigne
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr