Présent avec son équipe d’Angers lors de la victoire des Ducs à Amiens, vendredi dernier, Tommy Giroux nous a accordé quelques minutes, afin d’évoquer ce retour en terre amiénoise et sa nouvelle aventure angevine.
Tommy qu’est-ce-que ça fait de revenir ici à Amiens ?
Eh bien ça me fait du bien, j’avais vu les gars quand ils étaient venus sur Angers. Et là ça m’a permis de voir, pendant la journée, en allant marcher, quelques personnes que je n’avais pas vues avant de partir. Ça fait plaisir de revoir ces gens-là, et les bénévoles qui s’occupaient de nous, je pense à Titi, Ludo, Benoit, et d’autres que l’on a pu voir aujourd’hui. Des gens à qui on a pu dire bonjour aujourd’hui, et finalement dire aurevoir, car on était parti rapidement à cause du Covid (ndlr : en fin de saison dernière). Donc ça fait du bien de revenir ici au Coliseum et de jouer contre Amiens.
D’autant qu’il semble difficile d’oublier les années passées ici…
Non non on ne peut pas l’oublier, surtout avec les deux coupes de France gagnées, on a vécu de belles émotions ici et ça fait plaisir de revenir.
Comment s’est passée ton intégration à Angers ?
Ça a été facile, il y avait un bon groupe de joueurs et nous, les nouveaux, on a été embarqué là-dedans, et ils nous ont fait sentir comme chez nous dès le départ. On a un bon groupe de gars, ça fait plaisir, on est très bien traité là-bas, c’est très professionnel comme organisation. Aucun négatif, de ce côté-là on est très satisfait.
On voit une équipe angevine très travailleuse en permanence, c’est une volonté ?
C’est une volonté du coach, c’est ça le plan, et nous de notre côté c’est comme ça qu’on est comme équipe, on veut patiner, on veut travailler fort. Le système est fait comme ça, et les joueurs embarquent dedans. On est quatre blocs qui s’enchaînent, qui jouent de la même manière, nos six défenseurs, aussi, plus un autre qui fait aussi le travail à n’importe quel moment. Notre gardien fait le travail aussi, on enchaîne et puis on joue en équipe comme ça, c’est notre style de jeu et si on continue on va avoir du succès, c’est certain.
Je sais que les entraîneurs et l’organisation font un très gros boulot, ils avaient fait un gros recrutement en début de saison
Quel regard portes-tu sur la situation amiénoise ?
C’est sûr que je me préoccupe plus de mon équipe. Maintenant on voit ça passer et on souhaite quand même que du bien à Amiens. Je sais que les entraîneurs et l’organisation font un très gros boulot, ils avaient fait un gros recrutement en début de saison, il y avait une belle équipe bien bâtie, et c’est sûr que l’on trouve ça triste. On sait comme c’est bien de jouer ici quand il y a une belle équipe bien bâtie, il peut y avoir tellement de plaisir, avec des supporters qui poussent fort derrière. Donc c’est sûr que je pense à mes potes qui sont encore ici, comme Jé’, qui travaillent fort depuis des années et qui se retrouvent à jouer à 3 blocs, c’est sûr que c’est triste.
Quels sont les objectifs angevins en cette fin de saison ?
L’objectif c’est de finir le plus haut possible, on y va match par match. Je le disais aussi quand je jouais avec Amiens, mais c’est ça, c’est match par match, on joue pour gagner à chaque fois qu’on embarque sur la patinoire. Mais surtout on veut jouer avec notre rouleau compresseur, mettre la pression sur notre adversaire et imposer notre rythme. Si on perd en jouant comme ça on va l’accepter et ça va arriver. Si on joue bien et qu’on perd, on va vivre avec, si on joue mal et on gagne on va travailler plus fort dans les entraînements.
Propos recueillis par Arthur Lasseron avec Quentin Ducrocq
Crédit photo Kevin Devigne