Après avoir fait le bilan de 2019 avec Mario Richer puis avec Philippe Halley, Tommy Giroux est le dernier à nous livrer ses impressions sur l’année qui vient de s’écouler.
Tommy, quel-est ton meilleur souvenir de l’année ?
Le camp d’entraînement (rires). Non c’est sûr que c’est la coupe de France, il n’y a pas de doute, je pense que tout le monde dira ça… à moins qu’il se soit passé un gros tournoi durant l’été, mais je ne pense pas (rires).
Et tu as un mauvais souvenir ?
Et bien le début de saison passée (ndlr : 2018-2019) était catastrophique mais c’était plus un moment d’apprentissage et de progression que l’on a eu, plutôt qu’un moment que j’ai détesté. On s’en est bien sortis pour apprendre et puis se sortir de ça c’était bien pour le groupe aussi.
Pour moi ça a été une belle année, j’ai encore progressé, j’essaie d’être meilleur chaque année, j’en apprend chaque saison et c’est ce qu’il s’est passé encore
Que représente cette année 2019 pour toi ?
Et bien pour moi ça a été une belle année, j’ai encore progressé, j’essaie d’être meilleur chaque année, j’en apprend chaque saison et c’est ce qu’il s’est passé encore. Concernant notre trio, je dirais qu’il était plus surveillé l’année dernière. La première année personne ne nous attendait donc on ne s’occupait pas trop de nous. L’année passée les autres équipes mettaient leurs meilleurs défenseurs contre nous et ça nous a fait beaucoup progresser, même si ça a été plus compliqué pour nous. Mais la saison dernière on a dû beaucoup se surpasser, et cette année je pense que ça paye. Donc c’est vraiment une belle progression cette année : pour moi, pour notre trio et pour l’équipe qui continue à grandir.
Comment sens-tu votre trio ? (ndlr : le premier trio composé de Tommy Giroux, Philippe Halley et Jérémie Romand)
Phil ( ndlr : Philippe Halley) et moi on a toujours joué ce style de jeu là, dès le départ c’est apparu. Jé’ (ndlr : Romand) ça a été un très bon élément qui s’est joint à nous, mais qui n’avait jamais joué comme ça. Et d’année en année c’est celui qui a progressé le plus dans les trois je pense. Il joue notre jeu à la perfection, il va dans les coins chercher les palets, il fait les petites passes que Phil et moi on fait, donc on est trois à le faire maintenant. En plus il a le gabarit donc il apporte le côté physique, il va au but aussi, il dérange le gardien. Donc on sait tous les trois ce que l’on a à faire et on le fait sans se poser de questions, en s’amusant, et lorsque l’on voit une passe disponible on la tente et ça fonctionne souvent.
Je fais mon travail sur la glace et ça permet à l’équipe d’avoir du succès et de gagner, c’est plus ça qui m’anime.
Tu réalises une saison incroyable au niveau des statistiques ; t’intéresses-tu au classement des pointeurs ?
Je ne le regarde pas mais les gens me le montrent, la famille me dit que c’est beau et les gens sont heureux pour moi. Mais j’essaie de me concentrer plus sur l’équipe.
Pour moi je fais mon travail sur la glace et ça permet à l’équipe d’avoir du succès et de gagner, c’est plus ça qui m’anime. Je sais que si je fais mon travail, si je marque des points et que ma ligne réussit à marque des buts, alors j’aide mon équipe à gagner. J’aime vraiment faire partie du succès de l’équipe.
Suis-tu le sport amiénois en général ?
Plus ou moins, c’est sûr que l’on entend parler de l’équipe de foot qui réalise de bonnes choses compte tenu de son budget. J’étais allé les voir jouer contre Lyon, ils avaient fait un très bon match. J’étais aussi allé voir l’équipe de roller hockey l’année dernière, voir Elie jouer.
Une chose t’a particulièrement marquée dans le sport en 2019 ?
Ah le retour des Blues de Saint-Louis ! Ils étaient derniers au classement à la mi-saison et ils ont gagné la coupe Stanley, ça a été assez marquant, c’est un beau revirement de situation.
Qu’est ce qu’on peut te souhaiter pour 2020 ?
La santé comme d’habitude, d’éviter les blessures et beaucoup de succès encore dans mes performances pour l’équipe.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédit photo Kevin Devigne Gazettesports.fr