HOCKEY SUR GLACE : Une amiénoise à Bercy…

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Hélène Antoine-Mellor, une amiénoise à Bercy

Ce 3 janvier 2016 avait lieu la finale de la Coupe de France opposant les Dragons de Rouen aux Brûleurs de loups de Grenoble.

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A priori, donc, pas d’amiénois… Mais si, comme souvent depuis de nombreuses années, Hélène ANTOINE-MELLOR était présente. Responsable de la table de marque des Gothiques, formatrice table de marque pour la FFHG, elle est régulièrement appelée par la Fédération pour ses incontestables talents à officier à une table de marque.

Nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec Hélène.

Patrick Graux : Hélène, peux-tu te présenter brièvement, ton âge, ta profession, ta famille….

Hélène Antoine-Mellor : J’ai 37 ans, je suis mariée, j’ai trois enfants (le premier a 4 ans et les deux autres, des jumeaux,   6 mois). Je suis kiné-ostéopathe, libérale installée à Amiens, depuis quelques années.

P G : A quel âge as-tu mis les pieds dans une patinoire ? Qu’est-ce qui a fait que tu y es venue ?

H A : Vers 3 / 4 ans, toute petite, donc,  j’accompagnais mon frère qui jouait au hockey.

P G : Avant de t’intéresser à la table de marque « Magnus », tu as officié au niveau des jeunes, peux-tu nous en dire plus ?

H A : Justement, j’ai commencé « la table de marque » pendant les matches de mon frère ; mon père était alors dirigeant ; Depuis, je n’ai jamais arrêtée. Je faisais les matches « mineurs » et j’étais responsable des arbitres à 13 ans.

P G : C’est ce qui s’appelle « être précoce », non ? As-tu déjà « mis les patins » ?

H A : Oui, je sais patiner mais je n’ai jamais joué au hockey.

P G : Et finalement, depuis quand officies-tu à la table de marque « Magnus » ?

H A : Je faisais déjà les «pro » dans la petite patinoire ; j’ai repris le micro après Fred Malletroit, vers 1990.

P G : Depuis que tu es à la table de marque « Magnus », quels autres événements que la « Magnus » as-tu couverts ?

H A : Je m’occupe de la table de marque lors de la Coupe de France, (à Bercy), depuis le début de cette compétition, j’ai également officié à tous les championnats du monde qui se sont déroulés en France, également à toutes les compétitions internationales, en France.

P G : Tu es formatrice depuis quelques années pour le compte de la Fédération, en quoi cela consiste-t-il ?

H A : Unifier la formation « table de marque » au niveau national car il existe de gros problème à ce niveau dans certains clubs. Mon rôle consiste aussi en la formation des tables de marque dans l’optique des championnats du monde 2017.

P G : Ton point de vue de « professionnel », quelle est la meilleure équipe Gothiques depuis  2000 que tu as appréciée ? Pourquoi ?

H A : Franchement, c’est difficile de répondre à cette question, le problème est que lorsque l’on officie à la table de marque,  on ne voit pas vraiment les matches, on est bien trop occupé ; donc je ne peux répondre à cette question.

P G : Pour toi, quel a été le meilleur entraîneur des Gothiques depuis que tu les suis ?

H A : Sans problème, je peux répondre Dave Henderson.

P G : Et le meilleur joueur ?

H A : Levgueni Davydov.

P G : Ton meilleur et ton pire souvenir ?

H A : Mon meilleur souvenir c’est le premier titre d’Amiens, en 1999, mon pire, c’est la bagarre entre Amiens et Reims, sur la petite patinoire… 

Merci Hélène.

Pierre Graux : Si je résume, Hélène a mis les pieds dans une patinoire vers 3 : 4 ans, et à 37, elle y est toujours… ça s’appelle de l’abnégation, non ?

C’est grâce à ce genre de bénévoles que notre sport peut vivre et survivre……

En ce qui concerne le match, mon petit commentaire :

Le match fut hyper agréable à regarder, d’une manière neutre, n’ayant aucun intérêt dans l’affaire. Rouen a ainsi acquis sa 6ème coupe de France, par 4 buts à 2, dernier but en cage vide. Les grenoblois se sont vus refuser le but d’égalisation à 3 partout à 4’ de la fin du match, pour un palet gelé par le cerbère rouennais ; problème, pour être placé le long de la ligne de but de Rouen, je puis assurer que, si, dans un premier temps le goal arrête le palet, il le laisse ensuite filer et le grenoblois le pousse dans les filets, hélas pour les brûleurs, l’arbitre, un peu pressé sur ce coup, siffle trop vite, et c’est la raison de son refus d’accorder le but. Petite question à la Fédération, si cela arrive en 2017, y aura-t-il recours à la vidéo ? Si oui, pourquoi pas lors d’un match officiel comme celui d’hier, sensé préparer la coupe du Monde ? Pour l’équité du résultat, cela aurait été certainement un bon point pour la FFGH.

Patrick GRAUX

Par ailleurs :
Souvenez-vous, supporters picards, l’année dernière, à Marseille, notre mascotte avait été interdite de monter sur la glace, au motif que les rouennais n’avaient pas emmené la leur. Or cette année, qu’a-t-on vu sur la glace avant le match, avec la mascotte de l’équipe de France ? Je vous le donne en mille, Emile, la mascotte des dragons…  Et point de mascotte des brûleurs… mais certainement que la règle a changé, n’est-ce pas ?