Après avoir été battre Toulouse 3-9 au match aller des quarts de finale, les Ecureuils ont fait le boulot lors du match retour pour s’imposer 12-8. Ils se qualifient donc pour les demi-finales où ils retrouveront Reims.
Toulouse fait jeu égal
C’est donc avec un confortable matelas de 6 buts d’avance que les Ecureuils accueillaient les Hocklines dans une Veillere qui affichait complet. Les locaux prenaient alors le match par le bon bout et se créaient rapidement plusieurs occasions, touchant même le poteau après 43 secondes. Mais les Toulousains rentraient peu à peu dans le match et ouvraient même le score après 3’20, avant de doubler la mise moins d’une minute plus tard (4’16 : 0-2). Les Hocklines prenaient confiance et suite à une pénalité pour Marcos (8’25), ils marquaient même un 3ème but (9’10 : 0-3).
Les Picards réagissaient moins de 30 secondes plus tard, et Renaud Crignier ouvrait alors le compteur amiénois sur un rebond (9’32 : 1-3). Quelques minutes plus tard, Crignier y allait de son doublé pour remettre son équipé à portée (12’29 : 2-3). Après avoir eu du mal à se mettre dans la rencontre, les Amiénois revenaient même à égalité peu après le quart d’heure de jeu sur un beau tir de Defrance face aux cages (16’25 : 3-3). Toulouse reprenait ensuite l’avantage (20’35 : 3-4), mais peu avant la pause, Bacquet envoyait un tir parfait en lucarne pour remettre son équipe à égalité (22’06 : 4-4).
Les Ecureuils se détachent finalement
À la pause, Caron remplace Dumeige dans les cages, et encaisse un but très rapidement au retour des vestiaires (25’46 : 4-5). Pendant 15 minutes, les deux équipes vont encore jouer au chat et à la souris, aucune équipe ne parvenant alors à se détacher au tableau d’affichage : 32’28 : 5-5 ; 34’10 : 5-6 ; 38’18 : 6-6. Mais après avoir longtemps fait jeu égal, les visiteurs vont finalement craquer peu à peu, certainement usés par le long voyage et avec un effectif de seulement 8 joueurs.
Ainsi, Petit allait permettre à son équipe de prendre les devants pour la première fois du match à la 39ème (7-6). Quelques instants plus tard, Defrance faisait le break pour les Amiénois (39’49 : 8-6), avant que Marcos, en supériorité, permette à son équipe de prendre le large (41’19 : 9-6). Dans les 8 dernières minutes la partie était très ouverte, et avec beaucoup d’espaces de chaque côté les Amiénois ajoutaient 3 nouveaux buts, tandis que leurs adversaires en ajoutaient 2, pour un score final de 12-8.
Après le match, Simon Petit était très mitigé sur la prestation de son équipe. D’abord sur le mauvais début de rencontre, avec ses 3 buts encaissés en 10 minutes : « On savait qu’ils n’étaient que 8 joueurs, et nous on était 3 lignes, ils avaient fait un voyage de pratiquement 10 heures dans la journée, si on mettait du rythme on allait recoller au score, c’est sûr que ce n’est pas un bon début de match, ce n’est pas ce qu’on voulait. »
Avant de concéder que le match n’a peut-être pas était pris avec l’intensité nécessaire : « Clairement, on les a pris à la légère, ce n’est pas normal, même avec 6 buts d’avance avant le match. L’objectif c’était de se dire que ce n’était pas gagné, car tout peut arriver, et surtout préparer au mieux le tour d’après, les demi-finales, et ce n’est pas comme ça que l’on prépare des demies, il faut monter le rythme. Donc pas un bon début de match, mais même la fin de match n’est pas terrible car on marque mais on prend des buts, ce n’est pas ce qu’il faut ! Ce n’est pas du tout un bon match, pas une prestation aboutie, honnêtement, ce n’est pas ce qu’on cherchait, à la fin ils étaient à 8, ils étaient crevés et on aurait dû leur mettre beaucoup plus que ça. On se qualifie c’est quand même l’objectif principal, la victoire est là aussi, mais ce n’est pas un bon match. »
Longtemps embêtés par une vaillante équipe de Toulouse, les Ecureuils se sont finalement détachés à 10 minutes de la fin pour acquérir une nouvelle victoire. Avec deux succès, 3-9 et 12-8, les Amiénois ont fait le job et se qualifient donc pour les demi-finales où ils retrouveront Reims les 13 et 20 avril prochain.
Quentin Ducrocq
Crédits photos Kevin Devigne