Avant un match très important contre le dernier Toulouse, qu’il faut gagner, le coach et le milieu de terrain de l’Amiens SC étaient bien conscients de la nécessité de prendre les points.
Luka Elsner : « Est-ce que nous avons les moyens de battre Toulouse demain ? Je dis absolument oui. »
« C’est probablement le match le plus important pour les deux équipes qui vont s’affronter demain. C’est logique de dire cela et tout le monde en est conscient. »
« Aujourd’hui, il faut trouver dans notre approche du match la notion de responsabilité par aux points que l’on doit prendre, à la situation de l’équipe du club, ce qui est important et là on parle en termes de points. D’un autre côté, il faut réfléchir aux moyens pour y arriver et c’est forcément en réalisant un bon match de football. Comment on le détermine ? Il y a plein de manières d’y arriver. Mais, en tout cas, il ne faut pas qu’on oublie de jouer au football. Parce que ce n’est pas juste un événement qui génère un stress mais aussi que cet événement ne doit pas prendre le dessus sur notre capacité à être présents. »
« C’est sur cela que l’on a essayé de travailler cette semaine. Se sentir en confiance et se persuader que nous avons les capacités pour répondre présent, réussir notre match et le gagner. »
« Nous sommes au-devant d’une situation qui est importante. Les discussions et les doutes ne peuvent absolument pas prendre le pas sur l’importance de notre rencontre et de notre préparation. Comme j’essaie d’être quelqu’un qui vit au jour le jour dans cette notion d’essayer d’améliorer les choses et de trouver des solutions à des problèmes, toute mon attitude reste positive, j’essaie d’avoir une approche positive par rapport au joueur pour les mettre en situation de confiance. Est-ce que nous avons les moyens de battre Toulouse demain ? Je dis absolument oui. »
« Je pense qu’avec une intelligence de base, on doit comprendre que ce match est plus important que les autres. Nous sommes dans une phase où il est très important d’être concernés et responsables de ses actes. Quand on a perdu un point à Brest dans les dix dernières minutes, c’était un événement très important, il faut se responsabiliser par rapport à ça, que tout le monde en prenne conscience. A partir de là, on aura gagné la première partie, c’est-à-dire la notion de responsabilité et de comprendre l’importance de l’enjeu. »
« Mais en même temps, il y a toute la seconde partie à maîtriser. Parce que si on pense trop à l’enjeu et à la pression du match, peut-être qu’à un moment du match où l’on doit prendre les choses en main, on va se cacher. Or je ne veux pas cela, je veux absolument qu’on fasse une partie de football, qu’on se montre, qu’on soit disponible, qu’on prenne les choses en main. Je veux voir aussi pendant les matchs des joueurs qui se sentent bien dans leur peau, dans leurs chaussures et qui ont envie de jouer. C’est tout le défi qui nous est présenté. »
Thomas Monconduit : « Le temps presse »
« Comme je dis tout le temps, tous les matchs sont importants, je pense que chaque match compte, quand on est compétiteurs on prend tous les matchs de la même manière, que ce soit Paris ou Toulouse. Si tu aborde Toulouse d’une autre manière qu’un match de Coupe de France contre une équipe de district, c’est que tu n’es pas un compétiteur, c’est que tu n’as pas envie de gagner tous les matchs. Tous les matchs sont à gagner, peu importe la journée et l’adversaire, je ne regarde pas le classement. »
« Le temps presse, mais il reste 51 points en jeu donc si on prend 3 maintenant et 0 derrière ça n’aura servir à rien, il faut un état d’esprit de guerrier, de prendre tous les matchs de la même manière. Parfois, on a l’état d’esprit mais ça ne se retranscrit pas sur le terrain, ça arrive, il y a des périodes où le corps n’arrive pas à montrer ce que le mental pense. Ce sont dans des périodes comme ça, où il faut une victoire pour retrouver de la confiance et ré-engager une série positive. »
« On verra demain ce qui arrivera, je ne peux pas l’annoncer avant, chaque match est différent donc si ça se trouve on va enflammer tout le monde et tout ira très bien. »
« J’aime le foot, j’aime observer tous les postes, toutes les positions, savoir comment joue tel joueur à telle position. Jouer latéral droit, 10, 6, ça ne me dérange pas. Je m’adapte tout le temps, le temps que je joue et que j’apporte à l’équipe c’est le principal. »
« Toulouse reste une bonne équipe, il faudra être très vigilants, tout le monde nous voit gagner parce qu’ils sont derrière sauf que nous les avons observé et c’est pareil, ils n’ont pas de chance. Une équipe en manque de réussite, avec des changements de coach, de staff ce n’est pas facile, donc au final je pense que ça va être un match difficile. »
La Rédaction
Crédit photos : Léandre Leber – Gazettesports