Pause-fraicheur et pourquoi pas la pause pipi ?
Avec cette température caniculaire, sur tous les terrains de France et même européens, il est fréquent que des matches soient interrompus au cœur d’une mi-temps afin que joueurs, arbitres puissent se désaltérer et récupérer quelques instants.
C’est ce qu’on appelle la pause fraicheur. Elle ne figure dans aucun règlement et elle est à la disposition de l’arbitre. Libre à lui de l’utiliser. Le problème est que, pris par le déroulement de la rencontre, le directeur de jeu arrête le match à quelques minutes seulement de la mi-temps. Comme on pouvait s’y attendre, cette pause fraicheur, amène des réactions plus ou moins justifiées. On est en général pour mais il arrive que des voix se prononcent pour le contre.
En Allemagne, les joueurs du Borussia Dortmund se plaignent et ils affirment « qu’ils sont épuisés après chaque sprint ». Voilà le débat est lancé. Il ne concerne que le football car on n’imagine pas que dans d’autres disciplines, on puisse arrêter l’athlète.
On a tous en mémoire, les images du marcheur Yohann Diniz qui, dans le 50km marche des Jeux Olympiques de Rio, est allé au-delà de ses possibilités. Il s’est écroulé à plusieurs reprises avant d’aller jusqu’au terme de l’épreuve. Imaginons que dans le Tour de France, une étape soit arrêtée parce qu’il fait très chaud. Non, tout simplement les coureurs s’aspergent et boivent plus que de coutume, en course.
Ils s’arrêtent également (ou pas) au moment appelé généralement la pause pipi. Un arrêt qui peut être dangereux car on a vu jadis, des coureurs profiter de l’arrêt provisoire de leurs adversaires pour prendre la course en main. Le débat prendra évidemment fin lorsque le temps redeviendra plus clément. C’est pour bientôt.
Lionel Herbet