Après un début de saison de haute-volée, les Gothiques abordent un enchaînement de rencontres impressionnant : six matchs à disputer en moins de deux semaines. Mario Richer fait le point avant de débuter ce « marathon ».
Pour revenir à la défaite en prolongation de vendredi soir (4-3 face à Chamonix Mont-Blanc); vous avez fini avec 42 tirs à 20. Un manque d’efficacité fatal…
C’est autant un manque d’efficacité qu’un gros opportunisme de notre adversaire. Quand ils ont eu des chances, ils ont su marquer. Après on a quand même réussi à scorer 3 buts.
Il semble que votre équipe a eu du mal à emballer cette rencontre…
On n‘a pas joué notre meilleur match ça c’est sûr. Nous avons été mous, devant nous n’avons pas été incisifs, on a joué un petit match sans mouiller extrêmement le maillot, on a à peine mouillé le maillot. Donc si tu ne travailles pas tu ne gagneras pas, c’est aussi simple que ça.
Avec ce genre d’enchaînement de rencontres, est-il difficile de travailler entre les matchs ?
Dimanche c’était une pratique très intense, aujourd’hui aussi (ndlr : lundi). Parfois il faut remettre à jour les éthiques de travail, plus tu joues plus tu perds ton système, plus les joueurs s’écartent du système et plus on joue n’importe comment. Contre Chamonix « on a joué un peu comme si on avait joué sur un lac ». C’est une expression de chez nous, si tu joues sur le lac tu joues n’importe comment, c’était un peu ça à Chamonix.
C’est important dans cette période de rester concentré sur le match qui arrive et pas sur les suivants ?
Oui, il faut juste se projeter sur notre effort pour le match à venir. On part du principe qu’il faut travailler, il faut être intense, si on ne l’est pas on ne gagnera pas, c’est tout.
Comment se passe l’intégration de Ville Saukko ?
C’était son premier match, il ne faut pas trop en demander à ce niveau-là. Il n’avait fait qu’un entraînement complet avec nous, pour le reste ça avait été des entraînements d’avant match. Là il a pu vivre un match complet avec nous sur la route, un bon voyage et deux bonnes pratiques depuis, il va assimiler le système.
Concernant Joey West et Spencer Edwards, comment vont-ils ?
Joey il va avoir un autre examen jeudi pour son œil, et Spencer va aussi faire un nouvel examen pour sa blessure. Donc ils ne vont peut-être pas revenir avant la relâche, avant le break international. Je pense qu’il y aura un bon trois semaines avant le retour de ces gars là, c’est une grosse perte pour nous.
Malheureusement ça laisse deux leaders de l’équipe sur le flanc…
Et un joueur de centre en plus. Ce sont deux joueurs intenses, deux joueurs de caractère, ça nous manque forcément. Il s’agit quand même du capitaine et d’un assistant, deux leaders au niveau de l’exemple et du caractère. À d’autres de démonter qu’ils ont du leadership.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédits photos Leandre Leber Gazettesports.fr