L’Amiens SC sera-t-il encore sur le podium de ce classement ? Il y a un classement dont on parle peu, mais qui nous a mis sur le podium l’année passée : c’est celui de la « pelouse ».
Troisième la saison passée, le challenge est de tenir le podium ! Certes le PSG est intouchable avec son « jardinier anglais », mais Guingamp n’est plus là… Nous savons l’importance de la pelouse dans les droits télé, surtout cette année, qui prennent en compte la qualité des infrastructures, mais aussi sur le jeu même pour la qualité des passes, des rebonds, de vitesse… Il est donc essentiel de bichonner le gazon et de conserver la place sur le podium !
Il faut féliciter Amiens Métropole dans le choix du terrain hybride avec en complément un drainage renforcé, le chauffage du terrain et des rampes de luminothérapie. Au vu de la situation géographique au nord, les pelouses sont plus difficiles à entretenir qu’au sud… Mais au sud, il y a une maladie redouté par les jardiniers qui est la pyricularia. Des cas ont été détectés à Reims, mais le terrain d’Amiens a été traité par anticipation pour contrer cette maladie. Mais, il y a aussi les joueurs qui donnent du fil à retordre aux jardiniers…
Le rugby moins abrasif que le foot
« En football, l’usure est axée sur le centre du terrain, zone de but et le coté du banc de touche, là où il y a étonnement la télévision. Contrairement à l’idée, le rugby est moins traumatisant que le foot car c’est plus en mouvement malgré les mêlées », nous explique Philippe Coulon, responsable technique de chez IdVerde. Il faut dire que cette société avait déjà fait l’hybride du terrain d’entrainement de l’ASC mais aussi les pelouses : du RC Lens, du Stade Delaune de Reims, de Charléty, mais aussi le Stade Français et Clermont en rugby.
« De la chance dans le calendrier »
«Nous n’avons pas d’objectif de classement donné par le club, seulement d’avoir une belle pelouse, pour autant nous devrions être encore dans les 5 premières, mais nous visons toujours le podium. Nous restons en embuscade… C’est un vrai travail d’équipe, des jardiniers au staff. La ligue va aussi dans le bon sens en mettant des buts amovibles lors des échauffements. La complexité vient parfois des calendriers sportif en hiver, ou la chance peut aller nous faire jouer à l’extérieur dans des périodes de gel ou neige » conclut Philippe Coulon.
Quoi qu’il en soit, la pelouse est déjà prête à tenir son rôle de « tapis de billard » pour favoriser au mieux le jeu des Amiénois et pour se battre avec les pelouses des plus grands clubs !
Léandre Leber
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