La Coupe d’Afrique des Nations de football entre dans une phase décisive, celle des quarts de finale. Les matches sont télévisés en direct par une chaîne câblée et en introduction, le téléspectateur ne peut pas ignorer que TOTAL est le partenaire numéro un du football africain.
On imagine facilement que la CAN reçoit beaucoup d’argent de la part de ce sponsor qui au-delà du football, tient à accroître sa renommée sur tout le continent africain.
Un besoin de sponsors
Revenons maintenant en Europe et plus particulièrement à Paris qui sera le cadre des Jeux Olympiques de 2024. Evidemment, que ce soit le CIO ou la Ville de Paris, le problème du sponsoring se pose avec acuité. Et automatiquement, TOTAL revient sur le devant de la scène.
Le problème de l’image
Or, à Paris et surtout du côté de la Ville dirigée par Anne Hidalgo, on est beaucoup plus réticent. Pour la raison toute simple que si l’argent n’a pas d’odeur, force est de reconnaître que TOTAL ne cadre pas avec l’image que veut en faire la Maire de Paris, à savoir des Jeux propres, sans plastique.
Or, TOTAL ne répond pas à ces critères en occupant une place de choix sur les énergies fossiles. Paris veut des Jeux exemplaires à tous les niveaux, des Jeux pas seulement réservés au monde du sport mais aussi aux Parisiens et Franciliens. Anne Hidalgo ajoute « que TOTAL appairait pas comme allant de soi avec l’image des Jeux que l’on veut porter ».
A moins d’un retournement de situation qui est toujours probable, il est donc aujourd’hui acquis que TOTAL ne figurera pas dans la liste des sponsors pour les JO de Paris en 2024. Pourtant, il faudra bien trouver l’argent nécessaire pour que ces Jeux ne soient pas déficitaires.
Lionel Herbet
Crédits photos JAVIER SORIANO / AFP