MAGNUS : clap de fin pour Amiens
Seulement à peine 1 700 personnes à Poissompré pour ce cinquième match des play-offs, on aurait pu s’attendre à une meilleure affluence pour cette patinoire de 1 800 places assises… On le sait, les Gothiques n’ont plus le droit à l’erreur et, on le sait également, gagner à Epinal semble une gageure cette saison.
1er tiers-temps :
A nouveau, les Gothiques vont hypothéquer leur maigre chance dès la première période, encaissant trois buts en un peu plus de quatre minutes, une mauvaise habitude durant ces play-offs. C’est d’abord un but en infériorité numérique picarde, qu’inscrit le spinalien Orgrajensek, (6’43), bientôt suivi de Hordelalay, à égalité numérique, (10’15) et enfin, Sabatier, toujours à égalité numérique, (10’58). Pourtant, au niveau des tirs à la cage, les deux équipes sont au coude à coude, mais la réussite, ou la volonté est « spinalienne ».
Fin du premier tiers : 3 à 0 pour le Gamyo… ça sent déjà les vacances.
2ème tiers-temps :
Retard à l’allumage, il ne faudra que 41 secondes à Kuralt pour inscrire le 4ème but du Gamyo. Epinal gère son avantage et il faudra attendre la 32’ pour voir Romain Carpentier ouvrir le score, pour les picards, en détournant un tir de Nicolas Leclerc, (assisté de Jaka Ankerst).
Fin du second tiers : 4 à 1 pour le Gamyo… pas mieux
3ème tiers-temps :
Les Gothiques vont courir après le score. A nouveau c’est Romain Carpentier qui redonnera l’espoir, inscrivant son deuxième but personnel de la soirée, assisté de Joël Champagne et de Tim Carr. Malheureusement, le 3ème but picard, à trois secondes de la fin, ne servira à rien, si ce n’est à donner un peu plus de regrets aux samariens, (but de Tim Crowder, assisté de Romain Carpentier).
Victoire d’Epinal sur le score de buts à 3.
Les Gothiques sont en vacances.
Un bilan de la saison de la part d’un passionné : Joël Champagne, Tim Crowder et surtout Mitch O’Keefe ont fait le job, et une mention toute particulière aux « amiénois » de cette équipe qui ont démontré tout au long de la saison ce que voulait encore dire « l’amour du maillot »…
Rendez-vous fin août pour la Napoléon-Cup et, certainement, de nombreux changements… Passage en Société oblige.
Patrick GRAUX