Les Spartiates se déplaçaient à Villeneuve d’Ascq, samedi 26 avril, pour affronter les Vikings. Si les deux équipes étaient à égalité à la pause, les hommes d’Arnaud Leprêtre se sont réveillés dans le dernier quart pour s’imposer 21-34.
Encore une fois, les Jaune et Bleu s’imposent, mais ce n’est pas un match référence. Face à une équipe qu’ils avaient facilement battue 51-14 à domicile, les deux formations faisaient jeu égal durant trois quart-temps (21-21). Ce qui n’était pas au goût du head coach picard : « Ce n’est pas vraiment une performance quand on les a battus aisément à la maison. » Alternant le bon et le moins bon durant le premier acte, les Samariens sont sortis de leur torpeur à la fin du troisième quart pour ramener une septième victoire. Si la série de succès se poursuit, Arnaud Leprêtre n’est pas « super ravi du match » et n’épargne pas ses joueurs : « On peut gagner à chaque fois en championnat, mais si on ne gagne pas les play-offs, toutes les victoires n’auront pas servi à grand-chose. »
Car, comme on peut le constater depuis le début de la saison, quand les Spartiates montrent leur vrai visage, celui d’une équipe pleine d’envie, agressive, efficace et insatiable, le succès est acquis. Le technicien en est conscient, tout comme les joueurs, mais ce retard à l’allumage a déjà failli leur jouer un mauvais tour, que ce soit à Paris face aux Dragons ou encore à domicile contre les Templiers. « Peut-être qu’il y a eu un peu d’orgueil, dès qu’ils se sont lancés, ils se sont transcendés. Ça ne faisait plus un pli en face. » Pourtant, Arnaud Leprêtre ne cesse de le dire, « le problème ce n’est pas l’adversaire, c’est nous. » Quand les Picards jouent bien, l’entraîneur ne voit pas « qui peut nous arrêter en D2. » Un nouvel avertissement, certes sans conséquences, mais peut-être celui de trop pour l’ancien joueur, qui ne sait que trop bien ce que les phases finales représentent : « Le problème, c’est qu’en play-offs, si on n’est pas dedans de suite, ce ne sera pas la même chose. Revenir au score sera plus compliqué. »
En attendant, en guise de répétition générale pour une potentielle accession en D1, les Dragons de Paris seront au stade du Grand Marais pour affronter l’équipe amiénoise, le 10 mai.
Cyprien Baude
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr