Pour leur dernier match de la phase régulière loin de leur base, les Écureuils d’Amiens défieront les Vikings de Cherbourg. Si les Samariens restent sur deux prestations de haut niveau et que l’équipe locale n’a plus rien à jouer en cette fin de saison, la partie n’en sera pas moins difficile.
Après avoir humilié les Corsaires de Paris 13 là-bas et étrillé les Fossoyeurs de Saint-Gratien à la Veillère, la semaine dernière, les Écureuils d’Amiens débarqueront en Normandie avec le plein de confiance, forts de leurs 29 buts inscrits sur les 100 dernières minutes en championnat. « On est sur deux derniers matchs où l’on a installé notre rythme pour montrer aux équipes que l’on n’était pas là pour faire de la figuration », confirme Clément Crignier, capitaine amiénois. Pour autant, la tâche ne devrait pas être aussi aisée au gymnase de la Gamacherie de Cherbourg, ce même lieu qui accueillera les deux rencontres des North Squirrels prévues ce week-end : « C’est un match vraiment compliqué chez eux. C’est un peu notre bête noire depuis quelques années, leur terrain et leur style de jeu nous gênent. », rappelle le numéro 21 des Picards. « Ils ont un excellent gardien, de bons joueurs. Et c’est un terrain très mou, on n’arrive pas à patiner. Le palet rebondit, c’est dur de tirer » analyse t-il.
Une attaque de feu et un adversaire démobilisé
Les motifs d’espoir sont tout de même nombreux pour les Écureuils, notamment en raison de la situation de leur adversaire au classement. Actuellement 6ème et à six points de la 4ème place synonyme de play-offs avec une différence de buts de -13 par rapport à Maisons-Laffitte qui occupe cette position, Cherbourg possède des chances quasi nulles de participer aux quarts de finale. Un match sans enjeu ou presque pour les locaux qui pourrait avantager Renaud Crignier et ses hommes : « C’est sûr qu’ils n’ont plus rien à jouer. Ça peut avoir un impact s’ils font tourner l’effectif », concède son frère, Clément. Et ce dernier sera le seul absent côté Écureuils, pour cause de suspension. Intenables devant les cages adverses, les Écureuils jouissent de la meilleure attaque du championnat (99 buts) et vont s’opposer à la moins bonne (50 buts marqués, moins que Saint-Gratien et Reims). De quoi envisager le premier blanchissage de la saison ? « Chez eux, n’en prendre même qu’un ou deux, c’est presque mission impossible. À Cherbourg, je ne sais pas s’il y a une équipe qui l’a déjà fait« , tempère la capitaine samarien.
L’ambition picarde sera évidemment d’encaisser le moins de buts possibles, mais surtout de continuer à enchaîner les succès et de conclure la deuxième partie de saison invaincue. « L’objectif principal, c’est de faire deux victoires. Le blanchissage, ce n’est vraiment pas la priorité », insiste Clément Crignier qui voit dans les dernières sorties une nette progression de son équipe : « Offensivement, on est excellent. Défensivement, on n’est pas si mal que ça », estime-t-il. « On commence à avoir le rythme de play-offs qui se met en marche avec des gros entraînements, du patinage, du physique, du cardio… On commence à avoir un bon niveau. » De bon augure à l’approche des quarts de finale qui se refusent à sourire aux Écureuils ces dernières saisons. Mais pour confirmer ces bonnes dispositions, il faudra l’emporter, avec la manière, face à des Normands qui joueront sans pression.
Nationale 1, 13e journée :
Cherbourg (6e, 14 pts) – Amiens (1er, 27 pts)
Samedi 1er mars à 18 h, gymnase de la Gamacherie (Cherbourg)
Simon Vasseur
Crédit photo : Louis Auvin – Gazettesports.fr