Passés à côté de leur premier tiers et rapidement menés au score, les Gothiques d’Amiens laissent échapper de précieux points après leur défaite face aux Aigles de Nice (3-4).
Dans cette confrontation entre Amiens et Nice, deux équipes qui ont besoin de points, soit pour assurer la cinquième place, soit pour conserver sa place parmi les huit premiers, les Aigles étaient les premiers à trouver le chemin des filets grâce à Kajarlainen (0-1, 4’52) qui devait s’y reprendre à deux fois pour tromper Fouquerel, bien masqué. Les Gothiques d’Amiens, qui n’ont pas joué depuis le 31 janvier, semblaient manquer de rythme, et ce retard à l’allumage leur coutait cher et profitait à leurs adversaires. Ruel doublait la mise avec persévérance puisque l’attaquant niçois butait à deux reprises sur Fouquerel avant que la troisième ne soit la bonne (0-2, 10’17). Pas vraiment dangereux et même inefficaces à l’image d’un Tessier pas assez tueur devant Molder, les joueurs de Mario Richer concédaient ensuite un troisième but inscrit par Raska le top scorer des Aigles (0-3, 14’06). Sur le premier bon mouvement collectif amiénois, Svanenbergs concluait parfaitement en lucarne pour réduire la marque (1-3, 15’58). Ce premier tiers était décidément à l’avantage des Niçois, redoutables d’efficacité. Malgré la courageuse tentative de récupération en zone neutre de Phelan, le palet revenait dans la crosse de Sloboda, lequel s’appuyait sur Raska avant d’être parfaitement servi par son coéquipier pour ajuster Fouquerel (1-4, 19’11).
Dès le retour sur la glace, le gardien amiénois s’interposait de la botte sur le tir de Kalan et évitait à Nice de prendre le large. À l’affût d’un palet laissé sans surveillance par la défense des Aigles, Bergeron mettait fin à la période de disette des Gothiques dans le domaine, à savoir sept matchs sans marquer le moindre but en supériorité numérique (2-4, 23’11). Un powerplay qui retrouvait des couleurs, tout comme les Amiénois, bien plus menaçants que lors des vingt premières minutes. Mais ce temps fort ne durait que quelques minutes et les Niçois repartaient à l’attaque, obligeant Fouquerel à plusieurs arrêts importants, comme sur le lancer de Karjalainen, premier buteur du match, maintenant son équipe en vie. Pas en réussite sur leur seconde phase en supériorité numérique, les Samariens se montraient en revanche ultra-solides défensivement.

Le faux rythme du début du troisième tiers ne faisait pas vraiment les affaires des Gothiques, toujours menés de deux buts. Pourtant, ce ne sont pas les occasions qui ont manqué côté amiénois, auteurs de six tentatives arrêtées par Molder, tandis que leurs homologues niçois n’avaient pas tenté leur chance depuis la fin du second tiers. Le premier lors de ce troisième tiers était le penalty de Raska, déséquilibré quelques secondes auparavant, arrêté par Fouquerel, parfaitement sur les appuis. Le portier niçois menait la vie dure aux attaquants amiénois et était sur tous les palets, notamment sur le shoot de Tessier. Quelques secondes après le temps mort demandé par Mario Richer, Larinmaa redonnait espoir aux Gothiques en glissant le palet dans les buts de Molder après un rebond (3-4, 57’59). Alors qu’il restait deux minutes à jouer, Amiens jouait son va-tout en cage vide. Malgré la pression mise sur le but adverse, les Gothiques ne parvenaient pas à égaliser et s’inclinaient d’un but (3-4). Une défaite sans grosse conséquence à l’instant T, puisque, dans le même temps, Marseille s’est incliné à domicile face à Briançon et reste donc à cinq longueurs. Les Gothiques vont rattraper leur match en retard de la 41e journée ce lundi 17 février (20 h 30) à Cergy-Pontoise.
Ligue Magnus, 42e journée
Nice – Amiens : 3-4 (1-4)(1-0)(1-0)
Buts pour Amiens : Janis Svanenbergs (1-3, 15’58) assist Plagnat et Matima ; Justin Bergeron (2-4, 23’11) SN ; Jesper Larinmaa (3-4, 57’59) assist Magovac et Maïa
Buts pour Nice : Leevi Karjalainen (1-0, 4’52) assist Ruel et Raska ; Nicolas Ruel (2-0, 10’17) assist Raska et Dvorak ; Adam Raska (3-0, 14’52) assist Ruel et Salve ; Marek Sloboda (4-1, 19’11) assist Raska et Berzins
(1-4, 19’11)
César Willot
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr