Tout au long de l’été, Gazette Sports vous propose de découvrir des sports pratiqués à Amiens, mais méconnus ou confidentiels en France. Aujourd’hui, place à la sarbacane.
Pour commencer, lorsque l’on pratique la sarbacane, il est primordial de toujours respecter les règles de sécurité afin de ne blesser personne. Il est très important de rester concentré, dans sa bulle. Maîtriser son corps est aussi essentiel, même si ce n’est pas un sport très physique, il faut réussir à ne pas bouger, notamment au moment de tirer. Pour cela, il est capital d’avoir une bonne maîtrise de son souffle, qui doit rester constant pour éviter que le trait (« dart » en anglais) aille trop loin ou pas assez loin, par rapport à la cible.
La cible est composée de trois anneaux. Celui du centre est de 6 cm de diamètre et vaut 7 points, celui du milieu mesure 12 cm et vaut 5 points tandis que le dernier est de 18 cm et ne vaut « que » 3 points. La cible est accrochée à 1,60 m du sol et le tireur se trouve à 10 m. Dans la catégorie UFOLEP, le joueur tire deux séries de dix volets, de cinq traits. Le joueur tire donc 100 traits. En championnat national, la donne est différente puisqu’il y a trois séries, donc davantage de traits tirés.
Une histoire de famille
À Amiens, Sarb’Arc’Am a été fondé par Isabelle et Sébastien Guitton. Ils dirigent toujours le club samarien, depuis mars 2018. Ils ont connu la discipline grâce à leur fille, qui pratiquait le tir à l’arc à Quevauvillers. Par la suite, les parents ont décidé de s’y mettre à leur tour, avant d’être initiés à la sarbacane dans ce même club. Ils finiront cependant par fonder leur propre club à Amiens lorsque celui de Quevauvillers ferma ses portes.
Sarb’Arc’Am met en avant des valeurs très chères à ses fondateurs. « Nous ne sommes pas forcément à la recherche de performance, mais plutôt axé sur le partage, le handisport et le sport société », déclare Sébastien Guitton, co-président du club amiénois.
En véhiculant ces valeurs, Sarb’Arc’Am entend bien poursuivre son développement afin de faire connaître davantage la sarbacane à Amiens.
François Faddi
Crédit photos : Kevin Devigne – Gazette Sports
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