AUTO : L’ASA Picardie aspire à des jours meilleurs

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C’est sous la présidence de Jean Pierre Lenglet que s’est tenue à Picquigny, l’assemblée générale de l’ASA Picardie.

Pourquoi Picquigny alors que depuis toujours, le siège se trouvait à Amiens et que les anciens se souviennent des réunions chez Valentin rue des Jacobins ? Tout simplement parce que Jean Pierre Lenglet, véritable passionné du sport automobile, commissaire des plus grandes épreuves comme par exemple le Rallye Monte Carlo ou les 24 Heures du Mans, réside à Picquigny.

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Lors de cette assemblée générale qui n’était pas élective, il a été rappelé que l’ASA Picardie comptait 172 licenciés contre 178 l’année précédente. D’où cette remarque du président qu’avec la disparition progressive du COVID, des jours meilleurs arriveront.

Jean Pierre Lenglet a tenu à remercier les fidèles sponsors et surtout les bénévoles sans qui rien ne serait possible. Un hommage a aussi été rendu à la mémoire des disparus parmi lesquels Jean Pierre Pernaut qui a été un fidèle membre de l’ASA Picardie.

Au cours de cette assemblée, est intervenu M. Queval qui a signalé que depuis peu, l’ASA Picardie avait décidé d’organiser des stages de formation à la fois des pilotes mais aussi des co-pilotes.

Les deux doivent être complémentaires et surtout bien se comprendre. C’est un duo qui nous fait penser à l’association cavalier-cheval. Aucun ne doit être inférieur à son collègue et M. Queval a bien expliqué qu’à part tenir le volant, le co-pilote faisait tout le reste durant la course.

« Cette assemblée générale est un moment important et opportun dans la vie d’un club car il nous permet d’échanger et de communiquer, nous a déclaré le président Jean Pierre Lenglet. Nous avons parmi nos licenciés des personnes répertoriés sur la moitié de la France car certaines pratiquent les épreuves en circuit, en terre et en rallyes.

Ils n’ont pu être présents avec nous car le même jour il y a une épreuve à Saint Julien. Chaque jour, j’apprend et compte tenu des conditions, il me faut modifier mon mode de travail et m’adapter à la conjoncture. Sans oublier de faire  attention aux finances.

Notre dernier Rallye de Picardie a été une réussite car nous avons eu au départ le plus grand nombre de concurrents jamais enregistré avec 185 inscrits et 178 au départ. Le départ était à Airaines.

Pour organiser un Rallye, il nous faut beaucoup de place pour faire le parc fermé. Vous imaginez que surveiller autant de voitures, cela demande des couloirs de sécurité. C’est la même chose pour l’assistance car nous avons de gros teams qui viennent avec des semi.

Quand on élabore un circuit, il faut étudier le tracé, demander les autorisations au maire de pouvoir emprunter les routes de la commune mais aussi à la Com de Com en sachant que les routes lui appartiennent. C’est ensuite que nous proposons le circuit à la FISA pour validation. 

Il faut que ce circuit soit à la fois sélectif mais pas dangereux ce qui est délicat car nous avons des voitures qui roulent de plus en plus vite. On assiste à ce phénomène de voir des voitures être allégées pour gagner du carburant. Et quand le terrain est sec, il y a plus de casse.

Cette année, le Rallye de Picardie aura lieu les 19 et 20 novembre toujours à Airaines avec une modification du tracé. Enfin, une semaine après, nous organiserons une sorte de rallye touristique dans le cadre du Téléthon ».


Lionel Herbet