Débarqué de Gap en 2019, c’est sous l’ère de Mario Richer que la bonne humeur du géant Canadien est venue remplir le vestiaire des Gothiques. Dan Gibb s’est confié sur son expérience à Amiens et son avenir après sa carrière sportive.
Tu as passé trois ans à Amiens, qu’est-ce que tu retiendras de ton séjour ?
Le plus beau jour de ma vie, c’était la coupe de France et la gagner lors de ma première saison ici à Amiens c’était incroyable. Avec les supporters et l’équipe qu’il y avait, je pense que c’est le meilleur souvenir que j’aurai dans ma vie. Les supporters ici à Amiens avec les Goth’s Squad, les chants, la musique, toutes les patinoires ici n’ont pas ça et de l’avoir dans sa propre patinoire c’est quelque chose dont je me souviendrai toujours. Ça me rappelait le Canada.
Tu aimes partager ta passion avec le public…c’est quelque chose qui va manquer au Coliseum
Ça me touche, évidemment tu crées du lien avec les supporters, tout le monde allait de l’avant et je crois qu’ici ce n’était pas qu’une histoire de joueurs et de supporters mais tout le monde poussait vers un même objectif. Peut-être que je faisais un peu l’imbécile sur la glace mais j’aimais vivre ces moments avec les fans, c’était super.
Tu as commencé ta carrière professionnelle en France, était-ce un rêve ?
Oui, la première fois que je suis venu, honnêtement je pensais que j’allais jouer un an en profiter pour voyager davantage sans trop penser au hockey mais j’ai fini à Gap, où j’ai connu quelques joueurs d’Amiens. J’ai joué ici, et malheureusement les supporters ne pouvaient plus venir cette année-là alors j’ai décidé de prolonger ici et j’ai pris tellement de plaisir à rejouer. Ça m’a aussi permis d’améliorer mon français un peu (sic). J’aime l’équipe, j’aime la ville, j’aime les supporters.
Tu n’avais pas prévu de faire une carrière dans le hockey ?
Une carrière, probablement que non. Après avoir fini mes études je me suis dit pourquoi ne pas jouer un an ou deux mais ça s’est transformé en quatre. Pour rien au monde je ne changerais ça.
Quel est l’après désormais ?
Je retourne au Canada, j’ai un travail au gouvernement de Colombie Britannique qui m’y attend. Grossièrement, c’est superviser des constructions routières etc. C’est tout ce que je sais pour le moment, je vais avoir des exercices à passer et beaucoup de lecture à rattraper.
Propos recueillis par Julien Benesteau
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesportsfr