L’entraîneur des Gothiques d’Amiens, Anthony Mortas revient sur la défaite de son équipe face à Cergy dans le premier match du quart de finale des play-offs.
Quel est votre sentiment après ce match, on imagine beaucoup de déception ?
Forcément c’est rageant. On commence super bien le match, on est bien en place, on leur pose problème et c’est en deuxième période où ça coince. Je ne sais pas si on s’est relâchés. La première était peut-être trop bonne. De fait, peut-être qu’inconsciemment les gars ont surjoué ou déjoué. Je ne sais pas comment expliquer ça, on prend 3-0 dans le deuxième période. Malgré ça on est capable de faire les efforts, de revenir puis de prendre la prolongation. Ensuite, en prolongation c’est un coup de poker. On sait qu’on est capable de jouer contre Cergy et maintenant il faut être capable de jouer, mais aussi être capable de gagner.
Dans le premier tiers vous étiez bien, il ne vous a manqué que de l’efficacité dans le dernier geste ?
Oui, après il y a des bons gardiens en face. C’est dur de marquer des buts au hockey. Il faut être très attentif sur les occasions que l’on a et performer quand on a des occasions, pour marquer des buts. Au final on a marqué 4 buts. C’est juste qu’on en prend 5, c’est ça qui est trop. Amiens depuis quelques années on est plus habitués à prendre 2,3 buts, que 5.
Quand vous entamez le troisième tiers, vous y croyez encore dans le vestiaire ?
Bien sûr ! Sinon je n’aurai pas fait les changements que j’ai fait, j’ai changé de gardien, j’ai changé le powerplay. Il fallait créer quelque chose. Je ne dis pas que ça a marché parce qu’on a perdu, mais au moins il s’est passé quelque chose. Il y a des joueurs qui méritaient de jouer, d’autres qui méritaient de moins jouer. C’est les play-offs. Peut-être que demain ça sera différent. Je fais au mieux pour l’équipe. Pas sur la continuité, sur un match. S’il y a des joueurs qui méritent sur un match, ils prennent des places. Demain ça sera remis à zéro et on repartira avec une nouvelle équipe et les plus performants joueront plus que les autres.
Vous pouvez vous appuyer sur ce qui a été fait dans le troisième tiers…
Oui, en play-offs et dans le sport il faut toujours s’appuyer sur le positif et laisser le négatif de côté qui parasite et qui emmerde tout le monde (sic). Il faut retenir les choses positives, s’appuyer là-dessus et faire ça soixante minutes.
Êtes-vous déjà passés à autre chose ?
Pour moi le match de demain (ndlr samedi) est déjà commencé. On va régler deux trois petites choses. Les gars, je pense qu’ils ont vraiment à cœur de tourner la page et de repartir de Cergy avec une égalité.
Julien Benesteau avec Kevin Devigne
Crédit photos : Kevin Devigne – Gazette Sports