Avant le déplacement à Quevilly, Philippe Hinschberger s’est montré positif et déterminé à remporter une victoire importante.
- On n’a pas de blessés supplémentaires, on a 22 joueurs de champ à l’entraînement. J’ai tout le loisir de faire des choix. Il y aura peu de changements dans le groupe de 18, il peut y en avoir dans le 11 de départ. On a eu 3 jours de récupération, ce n’est pas comme l’enchaînement mercredi-samedi, mais il y aura de la prudence sur certains joueurs pour ne pas avoir de blessures importantes, on aura certainement besoin de mettre de la fraîcheur.
- Vu le temps, on est content de faire des matchs, s’entraîner en hiver… Ça change, de faire des matchs souvent, c’est plutôt quelque chose qu’on aime bien, ça nous évite de faire une semaine d’entraînement répétitive.
- On a récupéré des atouts par rapport au match aller, on n’a pas du tout la même équipe. Aujourd’hui, on a un autre effectif, une autre équipe, on est devenu plus solides.
- Globalement, quitte à perdre des matchs, il vaut mieux perdre contre Ajaccio et battre Guingamp et les équipes des dix dernières places. Quand j’étais à Metz, je me suis maintenu comme ça.
- Sur la forme de Quevilly : C’est toujours compliqué, c’est une équipe qui garde des vraies forces. Les caractéristiques de cette équipe restent globalement les mêmes. Mais c’est vrai qu’ils sont arrivés chez nous sur l’enthousiasme de la montée, la difficulté c’est de maintenir sur la durée.
- On est sur une très bonne dynamique, on a perdu contre Paris qui était 4ème et contre Ajaccio alors qu’on ne méritait pas de perdre. Ça ne nous a pas plongé dans la déprime. Ça ne me dérange pas de perdre un match de temps en temps, si on en gagne. On ne perd pas beaucoup, 7 matchs, dont 3 lors des 3 premières journées. On n’a perdu que 4 matchs depuis la 4ème journée. Ceci étant, notre dernière victoire à l’extérieur date de la 4ème journée.
- Une équipe moins prise par l’enjeu ? On a été aidé par quelques victoires qui nous ont mis en confiance, notre parcours en Coupe de France aussi. Les victoires ça donne du baume au cœur, ça donne le moral. Le deuxième aspect, c’est que les garçons qu’on a pris, qui ont été opérationnels à partir d’octobre, ont assis notre effectif et nous ont donné beaucoup de force et de confiance. L’arrivée de Pavlovic, Kader qui est sur beaucoup d’actions offensives, nos attaquants qui marquent, sont des éléments qui font dire qu’on va mieux.
- C’est le discours et l’ambiance qu’on essaie de mettre chaque semaine à l’entraînement, il faut avoir la légèreté de penser positif. Dans un match tout n’est jamais négatif. Il faut certes revenir sur ce qu’on fait de mal, mais pas tout le temps. Quand tu perds 3-0 et que tu regardes ce que tu fais de mal… Le négatif, il faut le voir, mais il ne faut pas faire que ça, sinon, tu tombes dans la sinistrose.
- La Coupe de France samedi : Le match le plus important, c’est celui de demain, le championnat reste notre objectif prioritaire, on n’a que 24 points, on est pile à la limite, il faut continuer dans ce rythme. La coupe, c’est un dérivatif, ça ne doit pas être de la prise de tête.
- On cherche à dégraisser, il faut plusieurs planètes alignées. Est-ce qu’on va y arriver ? C’est mon souhait, parce que c’est plus facile de travailler avec moins de monde et parce que l’idée est que tout le monde puisse retrouver du sourire en jouant. Ça a toujours un impact parce que quand tu es dans l’inconnu de ce que tu vas faire demain, ça peut toujours perturber psychologiquement. On a aussi des joueurs surveillés par des clubs plus huppés, il faut être très attentifs aux petits changements de comportement, de performance en compétition, parce que ça perturbe aussi. Je veux garder des garçons concentrés, tant qu’on est ensemble dans ce projet.
Morgan Chaumier
Crédit photo : Léandre Leber – Gazette Sports