La période que nous traversons est extrêmement difficile pour le sport en général.
Toutes les disciplines sont touchées et il est évident que celles qui vivent grâce aux droits télévisés comme le football sont en grand danger. Aujourd’hui et quasiment partout dans le monde, les stades n’accueillent pas de public et il n’y a rien de pire que de voir des rencontres se dérouler sans la présence de spectateurs.
Y compris par exemple pour le tennis qui filtre ses entrées puisque par exemple, lors du dernier Tournoi de Roland Garros, il n’y avait que mille spectateurs chaque jour dans les travées. Mais on sait que tôt ou tard, le public reviendra dans les stades. Néanmoins, on note que cette période est aussi mise à profit pour revoir les règlements, la durée des rencontres, le nombre de changements de joueurs etc. On sait que depuis un demi-siècle, les règles ont beaucoup évolué et ce, reconnaissons le, dans le bon sens..
Pour le tennis, un ancien grand champion le Roumain Ion Tiriac qui a fait fortune dans son sport, a évoqué le principe de réduire la durée des matches mais surtout de faire en sorte que le jeu aille… moins vite.
Comment faire ?
C’est très simple : il faut que les balles soient plus grosses et plus lourdes. Cela permettrait aux meilleurs de s’imposer. Ion Tiriac compare aujourd’hui les échanges de tennis avec le tir aux pigeons. Pour le Roumain, il faut que le talent s’impose vraiment grâce à une balle plus lourde et que le jeu soit ralenti de 25 à 30%. Pourquoi pas ?
Cela nous fait penser à cette idée qui s’était à une époque répandue dans le football. Certains voulaient en effet que les cages soient agrandies afin que le public puisse assister à plus de buts encore.
Lionel Herbet
Crédit photo Cynthiamcastro Pixabay