Troisième mouvement de ce mercato, déjà, pour les Portugais d’Amiens. Après les arrivées de Michel Monteiro et de Mickaël Somon, c’est dans le sens des départs que cela bouge. Après une saison, tronquée, chez les Portugais d’Amiens, Kevin Dervillé va en effet retrouver son ancien club, Abbeville.
Bonjour Kévin, quels sont les raison de votre départ ?
La première chose qu’il faut savoir, c’est que, quand je suis arrivé aux Portugais, c’est parce qu’il venait d’y avoir la naissance de mon fils. Faire Abbeville-Amiens tous les jours, je ne savais pas ce que cela allait donner avec la naissance de mon fils. C’est pour ça que j’ai préféré rejoindre les Portugais. Mais comme tout se passe plutôt bien, je vais pouvoir retourner à Abbeville. En plus, avec l’accession en R1… Mais même si le club était resté en R2, j’y aurais été.
C’est donc plus un choix personnel que sportif ?
Oui, c’est ça. Mais, on ne va pas se mentir, il y a aussi beaucoup plus d’infrastructure là-bas, le complexe d’Abbeville est plus élaboré que celui des Portugais, malheureusement.
Bien que vous ne le présentiez pas comme un élément déterminant, on imagine que la montée d’Abbeville vous a attiré ?
Oui, arriver en R1 à Abbeville, partir en R2 et revenir en R1, c’est plutôt bon. Je ne vais pas me plaindre de retrouver la R1.
Du coup, le fait qu’il y ait eu plusieurs recrutements dans le secteur offensif des Portugais n’a pas joué sur cette décision ?
Non, pas du tout, on en avait discuté avec les coachs, on était d’accord sur le fait qu’il fallait recruter un second attaquant axial pour me suppléer. Parce que le coach avait décidé d’être beaucoup plus offensif qu’avant. D’autant plus que je connais bien Michel Monteiro. Non, ça n’a pas du tout influencé ma décision.
Quel est le bilan que vous faîtes de cette saison chez les Portugais ?
C’est un bilan mitigé, bien sur. Déjà, on a eu beaucoup de changements durant cette demi-saison, si je puis dire. Le maintien en R2, c’est une bonne chose, quand même, parce que partir sur une descente, ça n’aurait pas été très cool. Même si on aurait préféré monter.
Après, je vais peut-être m’en mordre les doigts parce que je pense qu’ils vont faire une très grosse saison et monter en R1. Je sais que le coach Benoît Sturbois va faire des merveilles l’année prochaine parce qu’il aura une année complète pour mettre en œuvre ce qu’il veut.
Je pense très sincèrement qu’ils vont monter, et je l’espère. Même si je n’ai passé qu’une demi-saison là-bas, on entends souvent que les Portugais sont des joueurs casseurs, qui n’ont pas une très bonne réputation et, quand on est dans le club, on s’aperçoit qu’en réalité, c’est une grande famille. Ça me fait quand même un pincement au cœur de les quitter mais j’avais une plus grosse envie de rejoindre Abbeville.
On ne connaît pas encore les groupes pour la saison prochaine de R1, vous auriez envie de tomber dans le même groupe que Camon et Longueau ?
Franchement, oui. Ce serait super cool. Les joueurs de Camon, en étant sur Amiens, on les connaît plus ou moins, ceux de Longueau, il y en a certains avec qui j’ai joué. D’ailleurs, il y a le gardien d’Abbeville, Baptiste Descamps qui part à Longueau. Donc de serait un plaisir de lui marquer des buts à nouveau (rires).
Morgan Chaumier
Crédit photo : Reynald Valleron – Gazettesports