CYCLISME : Tour de France, et pourquoi pas la nuit ?

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Dans cette période qui voit chacun d’entre nous être obligatoirement réduits à l’inaction, confinés dans nos habitations, le sport ne semble plus la priorité du Français moyen.

Jusqu’à présent, toutes les grandes compétitions mondiales, européennes et françaises ont été annulées. Avec cependant, pour le moment, une exception : le Tour de France. On comprend parfaitement que Christian Prudhomme, le grand patron d’ASO, veuille attendre le dernier moment avant de prendre sa décision.

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Jusqu’à présent, il garde le silence, ne répond quasiment à aucun média. Pourtant, des voix s’élèvent pour lui donner le conseil de ne pas faire disputer cette année le Tour de France. Ce qui serait une catastrophe à la fois pour les coureurs inactifs depuis l’arrivée du Paris-Nice, mais aussi l’organisateur privé d’une manne financière non négligeable (venant de France Télévision).

Alors, on entend la La Ministre des Sports, Roxana Maracineanu, qui souhaite que le Tour ait lieu à huis clos. Vous imaginez le Tour de France, l’épreuve la plus populaire au monde, celle qui draine durant le mois de juillet des millions de spectateurs sur le bord des routes, ne pas se dérouler en présence justement de ce public acquis à sa cause ?

Christian Prudhomme ne semble pas du même avis mais pour le moment et compte tenu de la situation sanitaire qui sera suivie d’une situation financière, tout autant dramatique, il attend des jours meilleurs.

Mais franchement, comment imaginer que les coureurs seront en forme ? Eux qui ne peuvent s’entrainer dans les meilleures conditions.

Le Tour de France sans spectateur, à huis clos pour reprendre une comparaison avec le football, c’est inimaginable.
Alors pourquoi pas le Tour de France la nuit, ce qui nous ferait revenir un siècle en arrière lorsqu’il était fréquent que les coureurs relient la ville étape en pleine nuit.

Restons sérieux.
C’est vrai que le Tour de France et ASO, ce sont des salariés qui ressemblent un peu à ceux des clubs de football. Pas de course, pas de salaire ou presque. 

Le sport cycliste, mais il n’est pas le seul, va connaitre des lendemains difficiles. Des partenaires vont mettre la clé sous la porte et ne pourront aider le sport cycliste. Fasse que la déflagration ne soit pas trop brutale.

Lionel Herbet

Crédits photo : Reynald Valleron – Gazettesports.fr

Publié par Lionel Herbet

Journaliste historique du sport Picard et Amiénois. Lionel est la mémoire des plus grands exploits sportifs de la région.