Samedi, l’Amiens PH subissait une nouvelle défaite à domicile. La troisième d’un point… mais la première contre un non VAP. Une différence notable qui marque un tournant dans les playoffs des hommes de Pierre-Alain Lavillette.
La défaite de trop pour l’Amiens PH ?
Nous apprenions samedi soir que Yuriy Petrenko, âgé de 40 ans, entraînerait en tandem avec l’entraîneur actuel, dès la saison prochaine. Le demi-centre que Pierre-Alain Lavillette considère comme un des « métronomes » de l’équipe voyait dans le nouvel échec des Pirates, les « premiers signes (…) d’une spirale négative ». Voici maintenant l’analyse de son futur binôme.
C’est une défaite difficile à accepter ?
On a clairement laissé échapper le match
Oui, très compliquée, même. On a clairement laissé échapper le match. On l’avait en main dans le money-time. C’est sûr que c’est une défaite qui est dure à digérer. On perd le match sur une interception et un tir raté, sur les deux dernières actions. Maintenant, je pense qu’on peut se mettre à l’abri avant en étant plus efficace aux tirs dans le dernier quart d’heure. C’est le handball. On a fait ce qu’il fallait pour revenir après un début de match compliqué. Et puis derrière, on a bien joué, on est passé devant. Par contre, on a manqué d’efficacité aux tirs en fin de deuxième mi-temps.
Rabah Soudani disait que « c’est une histoire qui se répète ». Êtes-vous d’accord avec son analyse ?
C’est vrai. Il ne manque pas grand chose. Mais il manque. Donc forcément on a des questions à se poser et chacun doit prendre ses responsabilités par rapport aux erreurs qu’il a commises. La plus grosse erreur qu’on peut faire c’est s’imaginer que c’est la faute d’un autre. Dans un sport collectif, c’est ce qui fait le plus mal donc chacun doit prendre ses responsabilités par rapport à ce qu’il a fait aujourd’hui, moi aussi, tout le monde, pour pouvoir rebondir et être à nouveau en mesure d’aller chercher une victoire.
Vous devez donc vous reprendre collectivement ?
Absolument. À travers une prise de conscience individuelle.
Un mot sur les absents (ndlr : Julien Richard, Roman Scattolari, Aurélien Amat) ?
Forcément, on a joué à onze. En plus, avec une sanction et exclusion définitive (ndlr : Claude-Marcel Tchinda) en début de deuxième mi-temps, donc on a joué à dix. Au niveau des rotations, c’était un peu court. Maintenant, il faut aussi qu’on fasse avec puisque des joueurs blessés ou malades, ça fait aussi partie de la vie d’une saison pour un groupe. Les joueurs qui étaient là ont eu à cœur de combler ces manques. Il n’a pas manqué grand chose pour réussir à les combler.
Propos recueillis par Camille MARSIGLIA
Crédits photos : Reynald Valleron et Léandre Leber – GazetteSports
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