Cette semaine, la coupe est au programme de l’APH qui partira affronter une équipe qu’elle compte déjà dans sa poule : Saint-Valery-en-Caux. Une équipe qui les a battu à domicile (26-29).
La défaite à Gonfreville en travers de la gorge
La frustration. Le sentiment n’a pas changé entre la fin du match, samedi dernier, et cette semaine. Alors qu’ils menaient encore à moins d’une minute de la fin (22-23, 59’18), les coéquipiers de Julien Richard se faisaient rattraper puis devancer par Gonfreville (24-23). Un scénario difficile à digérer pour le capitaine, blessé depuis environ un mois, surtout qu’il souhaitait une revanche face à cette équipe qui était venue les battre au match aller.
« Je reprends la course. Les entraînements, ce sera pour milieu de semaine prochaine. Je tiens le bon bout mais c’est plus facile de patienter quand les copains arrivent à gagner, confie sans surprise le numéro 5. Ce fut plus dur ce week-end. On avait tous envie d’une petite revanche. On les tenait en plus donc c’est vraiment frustrant. Sur l’ensemble du match, c’est mérité que l’on gagne. On avait réussi à être à +3, à quelques minutes de la fin. Ça n’aurait pas dû se passer comme ça. On a très mal géré le money-time et, eux l’ont, au contraire, très bien exploité. C’est la pire façon de perdre. »
Une poule décidément impitoyable
Au coup de sifflet final, ils clôturaient leur match avec ce constat : ils étaient parvenus à battre à l’aller et au retour Rennes mais s’avouaient vaincus sur leurs deux matches face à Gonfreville.
« Comptablement, c’était très intéressant d’aller gagner là-bas. La poule est tellement serrée que ça va très vite. Cette défaite nous fait très mal. On se serait rapproché du duo de tête et au lieu de ça, on s’en éloigne doucement. »
Julien Richard fait évidemment référence à leur poule où seuls ceux qu’ils vont affronter ce week-end en coupe (Saint-Valery-en-Caux) prennent beaucoup de retard. Pour le reste, tous sont au coude-à-coude. Les premiers, Gonfreville, ne sont qu’à quatre points d’Amiens (5ème).
« C’est un jeu dangereux et à double tranchant, admet Julien Richard. Quand on gagne, ça nous aide à nous projeter plus vite vers le haut de tableau. Mais malheureusement, quand on perd, on le ressent immédiatement dans le classement. Alors, ça restera excitant jusqu’à la fin, mais finalement ça le sera seulement si ça se passe bien ! Au moins, il y aura du spectacle à chaque match. Ça peut très vite basculer dans un sens ou dans un autre. Il faut être très vigilant sur toute la fin de l’année 2017 et gagner les trois matches qui nous restent pour bien se projeter en 2018. »
Certes, les résultats des autres équipes devront être suivis de près par l’équipe et les réussites ou échecs des uns pourraient faire le bonheur ou le malheur de l’APH. Mais avant tout, les rouges et noirs doivent continuer à gagner et ne compter que sur eux pour espérer trouver leur place en play-offs.
Atteindre les 16èmes de finale : une occasion à ne pas manquer
« Ça nous permettrait de tirer une belle équipe au prochain tour. Pour ceux qui ont connu la coupe ici, ça fait partie des meilleurs souvenirs qu’on ait pu avoir donc ce serait super. Certes, au niveau du championnat il y a des enjeux mais ce pourrait être une occasion de fêter quelque chose en plus cette saison. Si on arrive à passer ce tour-là, j’espère qu’on pourra tirer une belle équipe et offrir un match de gala à Amiens. »
Dans un championnat difficile comme celui dans lequel ils sont, les coéquipiers de Julien Richard, en cas de victoire, auraient alors la consolation d’avoir fait un beau parcours en coupe. Ayant été éliminé dès le premier tour l’an dernier, l’APH veut prendre sa revanche cette année. Pour ces 32èmes de finale, l’équipe picarde tombe sur celle normande qui l’avait mise en difficulté au match aller (26-29) : Saint-Valery-en-Caux. Cela dit, entre temps, les Valericais semblent avoir perdu en énergie : ils sont derniers avec 12 points, cinq de moins que ceux juste au-dessus d’eux.
« On va essayer de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’au match aller, affirme le pivot. À savoir ne plus buter sur leur gardien qui avait été très bon et jouer sans précipitation Savoir montrer plus de maîtrises. Il faudra jouer plus calmement dans nos attaques et utiliser un maximum de rotation pour amener un peu de fraîcheur aussi. » Le capitaine craint en effet de trop « tirer » sur les mêmes joueurs depuis le début de saison et aimerait rester vigilant jusqu’à la fin de 2017 pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Camille MARSIGLIA
Crédit photo : Léandre Leber – Gazette Sports
Stade Valeriquais HB – Amiens PH
Samedi 18 novembre, 20h45, salle Jean-Claude Nallet
Arbitres : Sébastien Turin, Maxime Fabre
Amiens PH : composition à venir
Entraîneur : Pierre-Alain Lavillette
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