Samir Henaini « Donnons nous à 100% »
Avant le match de National qui, ce vendredi, sur le terrain de Porto Vecchio, va opposer le CA Bastia à l’Amiens SC, l’attaquant Samir Henaini affirmé : « Les états d’âme passent après« . Au sein de l’effectif amiénois, Samir Henaini est un de ceux qui possède le plus d’expérience.
Avec lui, l’analyse d’un match ou d’une situation bien donnée n’est jamais fade. Son opinion est toujours marquée du sceau de l’intelligence. C’est le genre de joueur avec qui il est toujours agréable de bavarder.
« D’abord, l’objectif que nous devons avoir tous est que les états d’âme passent après. Je donne toujours ce que je peux sur un terrain même quand je ne suis pas titulaire. Cela fait partie du métier. Tout le monde joue le jeu et apporte sa pierre à l’édifice. On ne gagne jamais à un ou à deux mais à seize ou dix huit. C’est partout pareil. Quand on arrache une victoire dans les arrêts de jeu, comme celle contre Fréjus, il est clair qu’au niveau capital confiance, c’est énorme.
Maintenant, il ne faut pas se tromper et prendre match après match. Ne faisons pas de plan sur la comète et nous dire que tout est beau etc…Il va falloir être concentré et concerné. Tout le monde doit être dans le travail qu’il soit invisible ou pas et songer par exemple à la récupération. C’est là où le collectif est important.
Tout le monde l’a vu mais nous les joueurs, nous nous en sommes rendus compte aussi. Il y a une dynamique dans le groupe. Vendredi dernier, je suis allé à la Bodega afin de partager un moment de bonheur avec les supporters. Je pense que notre ennemi numéro un, c’est nous justement. Nous sommes capables du bon, du très bon mais aussi du pire.
Ce qui va se jouer en fin de saison, au delà de la tactique, c’est le mental. Il va falloir jeter toutes les forces dans la bataille et c’est cela qui fera la différence.
Maintenant si on prend quinze points, nous y serons (en L2) mais si Orléans fait pareil, ce sera plus difficile. Voici peu de temps, jamais nous n’aurions imaginé jouer une fin de saison aussi excitante. Prenons beaucoup de plaisir et donnons nous à 100% dans ce que nous allons faire. Il ne faut plus calculer.
Bastia, ils ont deux jambes comme nous. Nous sommes avertis et vous savez qu’un homme averti…
Il vaut mieux être le chasseur que le chassé. C’est mon point de vue. Mais imaginez que nous gagnons et qu’Orléans perde. Nous passons alors devant eux et c’est nous qui aurons la pression. Ne nous relâchons pas car nous savons comment se passe une fin de saison avec les sollicitations à droite et à gauche soit des paramètres hors terrain. C’est à ce moment que l’expérience est importante. »
Lionel HERBET