Alors que les Gothiques retrouveront Lyon ce dimanche en finale de coupe de France, Kévin Da Costa est revenu sur la belle prestation de son équipe et met l’accent sur l’importance de la récupération d’ici demain.
Kévin, l’équipe a fait un très beau match, on peut parler d’une performance aboutie ?
Je pense que nous nous sommes vraiment bien préparés pour ce match. Là depuis une semaine et avec le match d’avant qui nous a fait du bien aussi. Nous avons fait beaucoup de vidéo, on les a bien étudié et je pense que ça s’est ressentie. On avait un peu plus le palet, on a eu moins de trous, moins de petites absences, comme on peut en avoir d’habitude et je pense que l’on a bien maîtrisé ce match là. On aurait pu en mettre plus aussi, il faut essayer offensivement de maîtriser plus cela, d’être plus tueur, mais on va essayer d’y remédier demain, pour l’instant le plus important c’est la récupération.
Le but encaissé est un peu « embêtant » dans le bilan ?
Oui surtout embêtant parce que c’est moi qui fait la mauvaise passe…merci de me le rappeler (rire). Mais oui ça m’a embêté, je me suis excusé directement à mes partenaires, même à Henri, parce que je sais que c’est toujours super important pour un gardien de ne pas prendre de but surtout qu’il nous a vraiment aidé, il y a eu des occasions franches pour Strasbourg et il a sorti les arrêts. Donc à nous de régler ça et à moi de régler ça pour ne plus faire ce genre de passes là en zone défensive.
Vous avez été souverains ce soir sur la glace, face à une équipe strasbourgeoise qui a eu du mal à sortir la tête de l’eau…
Oui c’est sûr et ça nous a fait du bien. On a marqué des buts, on en a quasiment pas pris, après je pense que Strasbourg, ce qui leur a fait mal c’est de jouer à 3 lignes, ils ont une 4ème ligne qui est assez jeune. Nous on a beaucoup d’expérience, donc je pense qu’au début du match il fallait vraiment les neutraliser, puisqu’ils allaient arriver fort avec plus de rythme que nous à 3 lignes. Et on a vu au 2ème tiers qu’il y a eu une période où ils n’étaient plus là, où constamment on les pressait, on travaillait dans leur dos, et à 3 lignes c’est devenu trop compliqué pour eux. Surtout ici où il fait chaud, au niveau de la récupération et de l’intensité on a bien vu qu’ils n’étaient plus vraiment là donc on a pris le large après.
Comment gérer l’entre-deux matchs désormais ?
Pour moi l’entre-deux matchs c’est déjà étirement, souffler un coup, se poser, boire beaucoup, bien d’hydrater et bien s’alimenter. Après ce qui va être difficile aussi c’est de trouver du sommeil, parce qu’après des matchs dans des patinoires comme ça on a encore de l’adrénaline jusqu’à tard. Donc je pense que ce qui va être important ça sera l’hydratation, les étirements, mais après on joue en début d’après-midi demain donc on a encore un peu de temps. Il faut passer une bonne nuit et de toute façon on va être dans le jus, on va être dans le rythme, on est une équipe qui a besoin de rythme.
Les quelques heures en plus de récupération par rapport au futur adversaire peuvent donner un avantage ?
Je pense que c’est vraiment léger, mais je pense que sur une fin de match ça peut faire un peu la différence. Tout dépend aussi comment les équipes gèrent leurs forces pendant l’autre demi-finale, si c’est un match plein ou si c’est bien maîtrisé et qu’ils ne donnent pas grand chose. Donc je pense que ces quelques heures peuvent nous aider, et elles peuvent nous servir, c’est toujours important d’avoir plus de temps pour se faire masser par les kinés.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédits photos Leandre Leber Gazettesports.fr