Ce soir, pour la 2ème journée de championnat, les Gothiques accueillent l’ennemi historique Rouennais. Les Champions de France normands seront favoris de ce derby mais Amiens aura sa carte à jouer.
Le 18 mars dernier, après une très belle saison, les Gothiques se faisaient éliminer en demi-finales des playoffs par Rouen (série perdue 4-2). Les Amiénois avaient alors mis à mal une formation rouennaise qui avait rarement été bousculée de la sorte au cours de la saison. Mais Rouen était bien l’équipe la plus forte et avait remporté le titre en s’imposant 4 victoires à 0 face à Grenoble en finale.
Rouen se déplace en favori
Cette saison, les Normands seront encore une fois les ultras-favoris dans la course au titre avec les Grenoblois. Rouen a su garder son effectif tout en y ajoutant des recrues de grandes qualités. Par ailleurs, les Champions de France arriveront avec du rythme à Amiens puisqu’ils ont débuté leur saison en Champions Hockey League le 31 août dernier. Ils ont depuis disputé 4 rencontres de haut niveau dans cette compétition très relevée, gagnant même un match contre les Tchèques de Mountfield 2-0.
Les Picards peuvent le faire
Autant dire que les Rouennais arriveront avec du rythme en terre amiénoise et voudront enchaîner après leur victoire inaugurale 3-2 face à Gap. Mais à l’image des excellentes performances réalisées l’an passé en playoffs face à Rouen, les Gothiques connaissent la recette pour mettre à mal le voisin normand, comme le souligne Mario Richer : « Quand on a joué contre eux l’an passé en playoffs, on maîtrisait notre système à la perfection, on a joué des matchs parfaits pour gagner contre eux ». Il faudra sans aucun doute que les Picards pratiquent leur meilleur hockey pour mettre en difficulté les Rouennais, mais l’entraîneur amiénois estime que son équipe est prête : « Les gars savent que c’est un gros derby, donc ils vont être prêts pour affronter cette grosse machine qu’est Rouen. »
Quentin Ducrocq
Crédit Photo : Léandre Leber-GazetteSports
Mardi 18 septembre 20h : Amiens-Rouen
HOCKEY-SUR-GLACE : Jonathan Narbonne : « Toujours de gros combats »