ROLLER-HOCKEY (Élite) – Antoine Demaret : « On a fait un super match, il n’y a rien à dire »

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Certes défaits ce samedi, les Green Falcons éprouvaient un sentiment de fierté après avoir tenu la dragée haute aux Diables de Rethel. Les références au plus haut niveau et les moyens ne sont pas les mêmes mais ils ont pourtant bataillé jusqu’au bout pour la gagne.

Les Green Falcons ne reproduisent pas les mêmes erreurs. Une semaine après leur débâcle face à Vierzon, les Messipontins ont réagi de la plus belle des manières en faisant jeu égal quasiment jusqu’au bout avec une équipe du même niveau, les Diables de Rethel, leaders et champions de France en titre : « Je suis fier d’eux. J’attendais une réaction après la déroute de la semaine dernière. Elle est présente et même plus que présente. On a fait un super match, il n’y a rien à dire » réagissait, enchanté, Antoine Demaret, entraîneur de l’équipe. Le sourire était un peu moins présent sur le visage de Mathéo Candellier, joueur des Greens, qui était partagé entre satisfaction et frustration : « Ça fait trois matchs qu’on mène : contre Épernay, Caen et Rethel. Notre fraîcheur physique n’est pas assez bonne encore. On paye ça sur les fins de match, même au milieu de deuxième période. Il faut qu’on arrive à gérer les temps faibles, ce qu’on n’a pas encore trop vu. Mais ça promet de belles choses.« 

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Manque de physique ou inefficacité en powerplay : ce qui a pu coûter cher à la fin

Ce qui a manqué en fin de partie selon le numéro 78 samarien, c’est donc l’énergie, la capacité à tenir sur 50 minutes. Pour lui, pas de secret, il faudra juste travailler davantage cet aspect : « Il faudrait qu’on rajoute un peu de muscu, de salle de sport, tout ce qui fait qu’on va devenir des sportifs de haut niveau. Parce que c’est la meilleure ligue. Et pour rester dans cette ligue, il faut qu’on devienne des sportifs de haut niveau. » A contrario, Antoine Demaret réfutait cette théorie de la baisse de régime. Il voyait surtout le tournant final du match lors de la dernière supériorité mal gérée de ses protégés alors qu’ils n’étaient menés que 6-5 : « On se fait contrer et on défend peut-être un peu mal celui-là. Mais à trois minutes de la fin, avoir une supériorité pour revenir au score contre Rethel, je pense qu’on aura signé avant le match. »

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Mathéo Candellier est très vite (re)devenu un cadre de l’effectif de Pont-de-Metz.

Reste maintenant à convertir les powerplays puisque seul un des cinq a été converti face aux Diables : « On a un petit problème en supériorité, on n’arrive pas à marquer. On va corriger ça très vite. Mais si on sort le gardien, c’est qu’on y croit. On veut chercher la gagne. Ce n’est pas grave, la prochaine, c’est la bonne », assure le joueur de 23 ans. Mais alors, quel est le secret d’un tel changement de physionomie entre la rencontre de Vierzon et celle face à Rethel alors que ces deux équipes ont un niveau similaire ? « Je pense que mentalement, on était mieux préparé. On n’avait pas envie de revivre ce qu’on a vécu la semaine dernière. Et en face, c’est une équipe qui a beaucoup d’individualités. Mais collectivement, je la trouve beaucoup moins forte que Vierzon, elle nous a moins mis en danger«  analyse Antoine Demaret. Symbole de Picards qui avaient relevé la tête et dont la confiance n’était pas altérée, Mathéo Candellier affirmait à la fin de la rencontre que l’objectif annoncé était de tenir au moins jusqu’à la mi-temps.

Le match référence de la saison

Ce fut finalement largement chose faite face à une écurie évoluant dans un autre monde en termes de moyens : quasiment que des joueurs étrangers, payés, qui s’entraînent à plein temps : « C’est beau de tenir une si grosse équipe, où il doit y avoir deux ou trois Français à tout casser. Nous, on n’est qu’une équipe de petits Français, pas payés. On joue pour l’amour de ce sport et du club«  rappelle celui qui est revenu au club cet été pour l’aider à obtenir son maintien, lequel semble plus que jamais envisageable au vu du niveau affiché ce samedi : « Si collectivement, on arrive à reproduire des prestations comme celles-là, on va en gagner et on se sauvera«  estime l’entraîneur des Faucons. Les réceptions d’Angers, de Caen mais aussi peut-être la prochaine, celle de Villeneuve, seront l’occasion de confirmer que les Green Falcons peuvent plus qu’inquiéter n’importe qui.

Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr