ROLLER-HOCKEY – Elite : Les Green Falcons à la relance face à Caen

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Ce samedi, les Green Falcons de Pont-de-Metz se déplacent à Caen pour y affronter les Conquérants. Prendre des points ne sera pas chose facile d’autant que le terrain normand est doté d’une particularité : sa grande superficie.

Défaits pour la première de leur histoire à domicile en Elite, le week-end dernier, les Green Falcons voudront se relancer à l’extérieur, sur le terrain des Conquérants de Caen, une formation qui possède exactement les mêmes statistiques : une victoire, une défaite, sept buts marqués et autant concédés. Cependant, Antoine Demaret, l’entraîneur messipontin, estime ne pas partir favori : « Peut-être qu’à la maison on y arrivera plus qu’à Caen, mais il y a l’envie de bien faire forcément. » Les Normands se sont certes inclinés une fois mais c’était contre Villeneuve, dernier vice-champion de France, et se sont surtout imposés sur le terrain des Alchimistes de Bourges (3-6), la semaine passée. Aussi, c’est une formation qui, bien que maintenue in-extremis en Elite en fin de saison 2024-2025, s’est bien renforcée durant la trêve estivale, avec le renouvellement de « cinq-six joueurs » selon Antoine Demaret, lequel ne part pas battu d’avance pour autant : « On part un peu dans l’inconnu mais, de toute façon, si on veut avoir une place en Elite fin de saison, il faut qu’on réussisse des performances. On va aller à Caen avec l’envie de bien faire et d’accrocher des points. »

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Un terrain particulier

Surtout, ce qui risque bien de perturber les Picards, c’est le terrain, beaucoup plus grand que ceux qu’ils ont l’habitude de fouler d’ordinaire : « On passe d’un 20-40 en gros à un 30-60, donc c’est beaucoup plus large et beaucoup plus long. » Ainsi donc, les habitudes offensives et défensives ainsi que le placement des Greens vont être chamboulés : « Il y aura un temps d’adaptation, on va s’y faire, mais […] c’est un avantage pour Caen. » En revanche, l’utilisation de plus grands espaces pourraient bénéficier à Henri Pépin et ses coéquipiers, eux qui pratiquent un jeu en transition rapide. « L’espace, ça peut être bien pour nous effectivement, mais comme je te le dis, il faut s’habituer. On va vite voir au bout de cinq-dix minutes. De toute façon il faut qu’on s’adapte à tous les terrains et à toutes les équipes. Là, il faudra juste le faire rapidement », insiste le technicien samarien.

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Blessé à l’épaule, Emilien Demaret sera du voyage mais sa présence sur le terrain est incertaine.

La dimension physique sera aussi un facteur à prendre en compte puisque les distances à parcourir seront naturellement plus importantes. Et sur les deux premiers matchs de la saison, les Faucons ont montré une certaine tendance à baisser le pied, souvent au début de la seconde période. Contre Angers, ils avaient réussi à redresser la barre, contre Epernay ils n’ont pas réussi à le faire, encaissant notamment deux buts sur des rebonds défensifs, ce que déplorait le joueur samarien, Gordon Chasseriaud après la rencontre. « Il faut être plus attentif, plus face au jeu et plus réactif sur certaines actions de jeu sur les rebonds. On prend les deux mêmes buts qu’on peut éviter », confirme Antoine Demaret. Mais cette fatigue qui a conduit ses hommes à commettre des erreurs : « C’est pour ça qu’on bosse physiquement et sur l’attention dans le match quand on n’a pas le palet. C’est bien de jouer avec le palet mais quand on ne l’a pas, il faut aussi être performant. »

Eviter les pénalités

Et si en infériorité, les Messipontins sont irréprochables depuis le début de la saison (11/11), ils sont finalement plus friables en égalité numérique car éprouvés de lutter à trois derrière. « C’est aussi une dépense d’énergie et c’est peut-être ça, en milieu de deuxième mi-temps et en fin de match, qu’il nous manque. Il ne faut pas prendre de prison pour rester à quatre et justement avoir cette énergie supplémentaire pour mieux défendre et mieux attaquer sur certaines situations », conclut le coach des Verts. Les Green Falcons devront encore faire preuve de solidarité d’autant qu’ils se déplacent à dix, sans Adrien Josse, blessé, ainsi que Maé Depierre et Justin Darras, alignés en N2. Ils savent en tout cas ce qu’ils doivent corriger par rapport à leur dernière défaite afin de ramener quelque chose de Normandie. La balle est dans leur Caen.

Elite, journée 3 :
Samedi 11 octobre à 19h30 – Halle des Granges : Caen (7e, 3pts) – Pont-de-Metz (5e, 3pts)

Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr