Les North Squirrels jouaient leur montée en Nationale 1 ce week-end face à Reims, Dourdan et Cherbourg. Les joueuses nordistes ont malheureusement échoué en finale contre Cherbourg (3-0), mais l’espoir reste toujours présent en vue d’une potentielle accession à l’échelon supérieur.
Après une très belle qualification glanée il y a deux semaines à domicile, les North Squirrels se rendaient à Cherbourg pour jouer la montée en Nationale 1. C’est entre quatre équipes que l’accession au plus haut échelon français se jouait, avec la présence de Reims, Cherbourg et Dourdan face aux écureuils du Nord. Dans un premier temps, une phase de poules permettait de départager les équipes et savoir qui allait rejoindre la grande finale. Les Nordistes s’en sont bien tirées, et après deux victoires contre Dourdan (5-2) et Reims (3-0) ont accédé à une finale aux portes de la Nationale 1 face à Cherbourg, l’équipe recevante. L’entente amiéno-lilloise s’est malheureusement inclinée dans le dernier match du week-end (3-0) et décroche donc la médaille d’argent.
Une absence de regrets
Le temps n’est pas aux regrets pour autant selon Claudia Tison, joueuse et assistante coach des North Squirrels. « On est fiers de nous, et on n’a pas de regrets, un goût d’inachevé probablement mais ça donne de la matière pour travailler. Mais des regrets, non, il n’y a aucun regret. » Une absence de regrets aussi dû à la discipline et au niveau de jeu proposé par les joueuses : « Je pense qu’en terme de construction de jeu proposé, on a bien joué, on a proposé notre jeu« , explique Claudia Tison. Cependant, les deux oppositions face à Cherbourg auront été trop compliquées pour les North Squirrels. « Les deux matchs contre Cherbourg, c’est bis repetita, des infériorités numériques qui nous ont coûté cher, des supériorités numériques qui n’ont pas été efficaces, ça se joue à ça », concède la capitaine de l’équipe.
Des détails qui ont eu leur importance
Un contexte aussi particulier pour les joueuses, avec une finale sur terrain hostile qui a eu son effet, tout comme la chaleur. « En termes de terrain, ça a forcément joué un petit peu, en plus de ça il a fait très chaud. Les organismes ont été mis à rude épreuve, surtout qu’on parle de 4 matchs dans le week-end. Sur la grande finale, il y a un public qui poussait derrière Cherbourg, maintenant il faut le voir positivement, c’est aussi agréable de vivre ce genre de moments. L’ambiance était très sympa », assure Claudia Tison. Une finale qui s’est donc jouée sur quelques détails, avec une statistique parlante présentée par la capitaine des écureuils du Nord : « Ça s’est joué à vraiment pas grand-chose, si on regarde il n’y a pas eu de buts au moment des égalités numériques de chaque côté, donc ça en dit long. C’est que sur le papier, ça se valait. »
Une équipe en pleine progression
Une équipe des North Squirrels qui ne cesse pour autant de progresser, et qui revient surtout de loin. « C’est un groupe qui a été reconstruit il y a deux ans autour d’un noyau de joueuses. On repart avec une médaille de bronze l’année dernière à la surprise générale. Cette année, on s’est retrouvées dans une position différente et il a fallu confirmer certaines choses. En demi-finale on s’est qualifiées à un but et on aurait pu ne pas être en finale du tout, et on est allées chercher cette place dans le carré final […] on voit la progression du groupe, elles ont toutes progressé. Physiquement, mentalement et en termes de jeu, il faut souligner le travail et la progression du groupe », admet l’amiénoise.
Il reste toujours un espoir de monter en Nationale 1 malgré la défaite pour les North Squirrels, au vu du forfait de deux équipes. Autrement dit, les équipes jouaient aussi la finale « sans savoir quelle ne serait l’issue » comme l’explique la n°21 des North Squirrels. L’équipe tente d’avoir des informations de son côté mais pour l’instant le doute plane toujours pour le futur. Les écureuils du Nord, sont en tout cas prêts pour cette éventualité, et une présence dans le plus gros championnat de France la saison prochaine.
Victor Simonet
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr