Ce dimanche 19 mai, les filles des North Squirrels ont vécu une grosse journée de compétition au sein du gymnase de la Veillère. Pour les demi-finales de play-offs afin d’accéder à la Nationale 1, les joueuses nordistes ont accompli leur mission de prendre leur ticket pour le carré final, non sans encombre.
Avec la sueur et les larmes, voilà comment les North Squirrels ont obtenu leur qualification pour le carré final des play-offs d’accession en Nationale 1 ce dimanche. Après un match difficile et plus que disputé face à Boutigny, les Rouge et Blanche au bout de la bataille, ont pu apercevoir la lumière. Un match qui s’est avéré relevé, sans grande surprise pour Céline Damelincourt, la joueuse expérimentée des North Squirrels : « On savait que ça allait être un match très dur, Boutigny, c’est une grosse équipe, il y a d’anciennes joueuses qui jouaient en Nationale 1. C’était dur, très physique, ça passe, difficilement, mais ça passe ! » Un match avec beaucoup d’enjeu, qui expliquait aussi l’intensité de celui-ci. En effet, dans le cas où Boutigny s’imposait avec deux buts d’écart au minimum, les Écureuils du Nord pouvaient dire adieu à leurs rêves de finale. « Les filles le savaient pas, mais avec Claudia (Tison), on était au courant, il ne fallait pas qu’on perde de plus de deux buts d’écart, c’était primordial », révèle Céline Damelincourt.

Une motivation sans faille
L’entente nordiste pouvait malgré tout compter sur l’abnégation de ses joueuses, qui n’ont rien lâché, même dans les moments les plus difficiles du match : « On a été un peu malmené tout le match, mais grâce à l’envie qu’on avait, on s’en est sorti, contrairement aux années précédentes, où, dans les moments où on était menées au score, on avait un peu de mal », assume la capitaine des North Squirrels. De la motivation, il en fallait, surtout dans une confrontation aussi physique que celle-ci : « Les filles n’ont rien lâché, je pense qu’il y en a beaucoup qui auront des bleus avec le nombre de shoots qu’elles ont pris dans les patins, dans le ventre. Mais on a vraiment rien lâché, et on était solidaires, notamment avec notre gardienne qui était toute seule ce week-end, et réalise trois gros matchs », poursuit Céline Damelincourt.

Un fort impact physique
Un match serré et très physique, qui s’explique par plusieurs raisons, à commencer par l’adversité : « C’est une jeune équipe, mais avec beaucoup d’anciennes joueuses d’équipes qui jouaient en Nationale 1 il y a quelques années. Mais au sein de cette équipe, ils s’entrainent pas spécialement tout le temps ensemble. Nous, il y a beaucoup plus de cohésion, que ce soit hors et sur le terrain, on est tout le temps ensemble et ça a fait beaucoup aujourd’hui », cède la joueuse nordiste. L’impact physique opéré par les franciliennes, cependant, a surpris les North Squirrels : « L’impact physique nous a fait mal, depuis le début de la saison on n’a pas l’habitude de se faire autant bouger. C’est même nous qui bougeons les autres équipes d’habitude », constate Céline Damelincourt.
Le carré final en ligne de mire
Même si une défaite avec un seul but d’écart suffisait, les North Squirrels voulaient plus et même mieux, et grâce à ce match nul, elles obtiennent même la première place de leur poule, qui leur donne un petit avantage en vue du carré final : « On réussit à égaliser à la toute fin du match, et on finit une nouvelle fois première du plateau. On rencontrera donc le deuxième de l’autre poule (Cherbourg), pour la place en grande finale. Je préfère tomber contre Cherbourg, car Reims (l’autre équipe qualifiée) a un niveau beaucoup plus homogène », explique la joueuse picarde. Pour l’heure, on ne connait toujours pas le lieu choisi pour ce carré final qui aura lieu le week-end du 31 mai et du 1er juin.
Victor Simonet
Crédit photo : Reynald Valleron et Théo Bégler – Gazettesports.fr