Ce samedi 8 juin, à l’occasion de la 38ème étape de son défi « courir pour la planète », Philippe Moreau, conférencier et ultra-runner, était à l’auditorium du Crédit Agricole afin de tenir une conférence sur l’environnement.
Du 2 mai au 12 juin, Philippe Moreau, conférencier et ultra-runner réalise un défi fou : Courir 42 marathons en 42 jours, tous suivis d’une conférence à chaque fin d’étape. Un challenge qui est « venu de mon métier, je suis conférencier et ultra-runner, c’est-à-dire que je cours tous les jours depuis 20 ans et je voulais faire quelque chose pour Team for the Planet. Je me suis dit que faire un tour de France pour attirer l’attention, pour aller faire des conférences, ce n’était pas une mauvaise idée. » Mais ce défi sportif est seulement « un prétexte », le plus important est « d’attirer l’attention et les gens le soir à la conférence car c’est ça qui m’intéresse. »
C’est ainsi qu’il s’est tourné sur ce tour de France avec comme villes-étapes des villes de toutes tailles, « je les ai prises petites, moyennes et grosses parce que je voulais avoir un panel assez large. Je voulais toucher un maximum de personnes dans tous les types de villes pour que chacun entende le message que j’ai à faire passer pour Team for the Planet. » Cette société à mission et à but non lucratif a pour « objectif d’aller chercher un milliard d’euros pour s’occuper d’une chose, c’est de tabasser les gaz à effet de serre. Et pour faire ça, on finance des innovations du monde entier et on monte des entreprises pour s’occuper de ces gaz, en les réduisant, en les captant, en les transformant. » A Amiens, c’est une trentaine de personnes qui ont répondu présentes à la conférence. Très peu pour Philippe Moreau qui dans son parcours a déjà « fait des salles avec 180 personnes. » D’autant plus qu’à travers cette expérience, le Normand s’est fixé un objectif : réunir 420 nouveaux actionnaires pour Team for the Planet.
Il remarque deux choses avec son défi, « le manque de curiosité des gens. Les personnes sont d’un attentisme qui, personnellement, m’inquiète et me fait peur. On a beaucoup de mal à attirer les gens. Par contre, le bon côté des choses, c’est que les gens qui viennent sont hyper réceptif. » Une première expérience pour Philippe Moreau, qui ne compte pas s’arrêter là et prévoit d’ores déjà de se lancer de nouveaux objectifs, une fois son tour de France terminé.
Kelian Bourg
Crédit photo : Kelian Bourg – Gazettesports.fr