Nouvelle recrue de l’ESC Longueau promue en N3, le défenseur Timmy Boitel évoque les raisons de son arrivée et la saison à venir. À 25 ans, l’ancien capitaine de Roye – Noyon se veut ambitieux et déterminé.
Pouvez-vous revenir sur votre parcours footballistique ?
J’ai débuté le football à Roye-Noyon et je n’ai jamais quitté le club. J’ai fait l’ensemble de mes catégories jeunes au club puis j’ai intégré le groupe seniors alors en N3. J’étais jeune, je me suis entraîné avec eux, puis j’ai pu avoir un peu de temps de jeu sur la fin de saison. Le club était dans une situation compliquée et nous allions descendre, ils ont donc donné du temps de jeu aux jeunes. J’ai donc fait quelques bancs et apparitions. J’ai ensuite été fidèle au club en R1 et j’ai pris des responsabilités petit à petit. Je suis devenu capitaine il y a maintenant trois ans.
Pourquoi avoir fait le choix de rejoindre Longueau ?
Je me suis dit que c’était le moment de retrouver le niveau N3 et me prouver que je pouvais m’y installer sur le long terme. C’est vraiment un choix sportif, car s’il n’y a qu’une division d’écart par rapport à Roye-Noyon, le niveau n’est vraiment pas le même. J’ai pour objectif de continuer à progresser et de me prouver que je suis capable de retrouver un niveau au dessus. Longueau n’est pas très loin de chez moi, c’est un club avec de l’ambition. Surtout, c’est un club avec des valeurs. Cela a aussi joué dans ma décision.
C’est également un challenge personnel car vous n’allez plus avoir le même statut ?
Oui, effectivement, c’est un challenge de “repartir de zéro”. C’est une source de motivation supplémentaire de sortir de sa zone de confort et de se confronter à la concurrence. Cela vous oblige à vous surpasser et vous fait progresser au quotidien.
Je n’arrive pas dans un environnement totalement inconnu
Quels sont vos objectifs pour la saison à venir ?
Mon objectif premier va forcément être de m’imposer comme titulaire et de jouer le plus possible. Ensuite, je vais tout faire pour aider l’équipe à atteindre son objectif, c’est à dire le maintien, dans un groupe difficile et avec 5 descentes.
Vous arrivez avec votre coéquipier et attaquant Loïc Blairet : cela a-t-il joué dans votre décision ?
C’est toujours plus simple d’arriver dans un club avec quelqu’un que l’on connaît très bien. Donc forcément ça a pesé un peu dans la balance. Après, je connais aussi des joueurs avec qui j’ai évolué à Roye-Noyon comme Bouvet, Torvic ou Descamps, donc je n’arrive pas dans un environnement totalement inconnu.
Cela dit, vous arrivez dans un groupe qui se connaît très bien : l’adaptation vous fait-elle peur ?
Non, du tout ! Il n’y a aucune raison, surtout que de l’extérieur, on a vraiment l’impression que le groupe vit très bien. On a très bien été accueillis et on va avoir un stage de cohésion pour apprendre à se connaître. Après, ce sera à moi de faire les efforts pour apprendre à connaître le groupe.
Si le groupe se connaît bien, le coach, Christophe Huck, est nouveau. C’est un avantage pour vous ?
C’est plus simple d’arriver dans une équipe avec un nouveau coach car les cartes sont remises à zéro (sic) et il n’y a pas de statut. Ça a aussi joué dans mon choix car je sais que l’on va tous être sur un pied d’égalité. Il faudra faire ses preuves et convaincre le coach dès la préparation pour gagner sa place.
Propos recueillis par Aurélien Finet
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazette Sports