Retour sur l’année 2021 des Pirates avec Roman Scattolari, capitaine de l’équipe.
Quel est votre meilleur souvenir avec l’APH cette année ?
J’en dirai deux. D’abord, il y a le premier match après un an d’arrêt, c’est toujours plaisant de reprendre l’activité, avec l’adrénaline du match, parce qu’en tant que sportif de haut niveau c’est ce qui nous manquait, la compétition. Les entrainements, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant pour ressentir tout ça, ça ne remplace pas ça. Sinon, il y a notre match du 4 décembre, qui a été l’un des plus aboutis.
Quel est votre pire souvenir avec le club cette saison ?
Pour moi le pire souvenir c’était de ne pas avoir l’équipe au complet au début de la saison. On a eu beaucoup de blessures au sein de l’équipe, du coup la machine s’est un peu enrayée. C’est dommage car on n’a pas pu exploiter tout notre potentiel. Nous avons tout de même super bien finie l’année.
Quel est votre plus grosse émotion dans le sport cette année ?
Je pense que la plus belle émotion ça a été sans aucune hésitation, la victoire aux Jeux Olympiques des garçons et des filles qui ont gagné sur un intervalle de 24h. On a eu deux médailles d’or dans notre sport, c’est quand même incroyable. C’est le graal ultime, on ne pourra qu’égaler cette performance et jamais la surpasser. Cela donne un peu le ton des Jeux de Paris 2024. On espère tous voir la même chose.
Que peut-on vous souhaiter sur le plan sportif pour l’année 2022 ?
La première des choses, c’est d’être épargné par le contexte sanitaire, parce que les signaux actuels ne sont pas bons. Il y a des matchs en division 1 qui ont été arrêtés car il y avait des cas de Covid. Je souhaite donc la santé. Après sportivement, je dirai de continuer notre belle dynamique. Le plus important pour nous c’est de rester invaincu au Coliseum. Ça passe par une victoire contre Hazebrouck évidemment. Il faut qu’on fasse bien comprendre aux équipes adverses, qu’au Coliseum, c’est impossible de gagner.
Si on vous donne une enveloppe de 500 000 euros qu’est-ce que vous en faites ?
J’essaierai de construire un club en essayant de le structurer. Je pense que ce qui est important dans un club, c’est d’avoir une vitrine avec une équipe séniors, mais derrière que ce soit structuré pour qu’ils soient bon dans le temps. Il faudrait également une bonne catégorie de jeunes, de bons entraineurs, avec une réelle dynamique et avec une bonne politique sportive. Avec 500 000, il y a de quoi faire ! Il serait assez intelligent ne pas s’en servir d’un coup, mais d’espacer ça sur cinq ans.
Julie Michel
Crédit photo : Léandre Leber (archives) Gazettesports