Le sociétaire de l’Amiens UC Thomas Jordier est donc le quatrième athlète samarien, qualifié aux Jeux de Tokyo, à entrer en scène.
Les trois nageurs d’Amiens Métropole natation sont en principe rentrés car on sait qu’à Tokyo, dès qu’un athlète a terminé ses compétitions, il doit rentrer en France. Thomas Jordier aurait mérité de participer au 400m individuel mais la Fédération française d’athlétisme a refusé sa réclamation suite au déclassement dont il avait été l’objet au championnat de France. Thomas qui est un garçon admirable était venu nous expliquer ses malheurs lors d’une une réunion qui s’était déroulée à la Maison des Sports à Amiens. Cette Fédération française d’athlétisme jusqu’à présent n’est guère souriante car certains de nos athlètes ont soit déçu soit ont été blessés et nous pensons au perchiste Renaud Lavillenie qui s’est battu avec un énorme courage mais il était blessé. Pour l’heure nous n’avons aucune médaille et c’est une déception tout comme pour la boxe.
Des questions se posent quant à ces deux sports qui avaient brillé ces dernières années : Pourquoi avoir recruté à des postes importants des personnalités qui viennent d’autres disciplines ? Par exemple Florian Rousseau pour qui nous avons un profond respect en raison de son parcours en cyclisme mais est-ce qu’il connait bien l’athlétisme ? Tout comme la boxe qui a fait venir un homme issu du football américain et qui repart bredouille de Tokyo alors qu’à Rio, elle avait glané les médailles. On nous dit qu’il est possible que certains se sont endormis après Rio. Il faudra bien se pencher sur le problème car Paris 2024 arrive à grands pas.
Pour revenir à Thomas Jordier, il est bien arrivé et a pris ses quartiers dans le village olympique. De Tokyo, Thomas nous envoie ces réflexions : « Je suis bien arrivé à Tokyo et j’ai découvert le stade olympique avec la chance d’avoir vu deux records du monde. C’est incroyable et tout cela sans public. Le relais 4x400m commence vendredi et normalement, la composition de l’équipe de France sera connue la veille. »
Lionel Herbet
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