Co-gérant et l’un des trois hommes à l’origine de l’Amiens Cable Park, Stéphane Luong est revenu pour Gazettesports sur la réouverture de la structure, ce samedi 1er mai.
On imagine que pour vous c’est un soulagement de pouvoir enfin rouvrir ?
Oui, clairement on l’attend depuis un moment. On a enchaîné pas mal de travaux, on a mis un vrai coup de frais sur le spot pour augmenter le confort et que les gens soient le mieux possible. On avait hâte que les gens puissent découvrir les nouveautés et en profitent. Pour le moment les retours sont bons donc c’est une récompense pour nous. Il y avait un peu de frustration après le report de l’ouverture prévue fin mars mais cela nous a aussi permis de finir des travaux sur lesquels on avait un peu de retard. Il y a donc un côté malgré tout positif à ce report.
On a enchaîné pas mal de travaux, on a mis un vrai coup de frais sur le spot pour augmenter le confort
Est-ce que vous auriez fait ces travaux sans cette coupure due au Covid ?
On a finalement pas énormément été fermé en plus de la période habituelle d’inactivité mais la situation nous a poussé à nous remettre en question et à passer le cap sur certaines choses ou l’on n’osait pas forcément jusque-là. Cela nous a donc poussé à franchir le pas. Il faut savoir se repenser et se restructurer et je pense qu’on l’a plutôt bien fait.
Pour vous, conserver les sections débutantes, était quelque chose de primordial ?
Oui, c’est pour nous quelque chose de très important depuis maintenant quelques années. On était un peu moins là dessus au début, une petite erreur de débutant. Il est primordial de permettre aux gens de pouvoir progresser et de rendre l’accès aux spots à tous quel que soit le niveau. Aujourd’hui on est environ à 50-50 en termes de créneaux entre ceux en vitesse réduite et normal. C’est une discipline nouvelle, il n’y a donc pas énormément de rider expérimenté, il faut donc les accompagner pour les faire progresser et leur permettre de profiter pleinement de tous les spots. L’équipe est composée de moniteur, c’est donc notre métier de transmettre et d’apprendre.
Quels sont les objectifs aujourd’hui de l’ACP et le but de ces nouveaux modules ?
On a la chance d’avoir un sport de base fun, convivial, qui apporte du plaisir mais qui n’est pas toujours intuitif d’où l’importance des créneaux débutants. Après une fois que l’on a passé ce petit cap de pouvoir tenir debout qui est assez rapide par rapport à d’autres sports, on prend très vite du plaisir. Toute l’atmosphère autour permet aussi de se sentir un peu en vacances et aide à la prise de plaisir. De notre côté on essaye d’apporter des nouveautés pour rendre les choses les plus agréables possibles et permettre à nos riders de continuer à progresser et à prendre du plaisir.
On a la chance d’avoir un sport de base fun, convivial, qui apporte du plaisir
L’ambiance et l’atmosphère sont vraiment au cœur de vos préoccupations ?
Pour nous ce n’est pas concevable de rider sans musique. Même si aujourd’hui les gens ne peuvent pas venir pour manger et boire, on tenait à avoir cette musique et cette ambiance. Cela fait partie d’un tout et c’est aussi ça qui donne aux gens l’envie de venir rider et passer un bon moment entre amis. C’est dans la mouvance fun et la détente du sport.
Pourquoi mettre les sessions débutants plus tôt et les autres riders, le soir ?
Le sport est tellement détente que le rider n’est pas un lève-tôt (rire) et les gens motivés qui veulent apprendre sont plus amenés à venir tôt. C’est aussi le cas pour les enfants. Après le fait de mettre les riders confirmés le soir permet aussi d’offrir plus de spectacles aux gens qui viennent profiter du spot et cela contribue à la bonne ambiance.
Vous avez une partie restauration très développée, c’est important pour vous de proposer ce service ?
Au-delà de l’impact financier, ça fait vraiment partie de l’ambiance que l’on veut créer. Pouvoir boire et manger un bout entre potes après une session ou juste venir profiter de l’endroit en passant un bon moment entre potes c’est ça aussi l’ACP. On peut venir sans rider pour juste profiter du lieu et de l’ambiance, pas pour le moment mais bientôt j’espère que l’on pourra rouvrir normalement. On ne s’imagine pas un spot où l’on vient juste rider et l’on repart.
Qu’est-ce que vous auriez envie de dire aux gens qui ne connaissent pas la discipline ?
Venez essayer c’est super fun et l’on passe un bon moment. C’est un beau sport qui donne un air de vacances. Depuis que j’ai commencé à pratiquer ce sport je n’ai plus envie de vacances mais plutôt de partir en week-end faire du wakeboard tellement ça détend. C’est un sport qui n’est pas forcément évident au début mais très rapidement après quelques heures d’entraînement, on peut vraiment prendre du plaisir et avoir une vraie sensation.
Ça reste un sport ce, n’est pas un manège, donc pour vraiment progresser et prendre du plaisir il faut essayer de venir régulièrement.
Faut-il pratiquer régulièrement pour vraiment se faire plaisir ?
Ça reste un sport, ce n’est pas un manège, donc pour vraiment progresser et prendre du plaisir il faut essayer de venir régulièrement. Après quand on maîtrise les bases on peut se faire plaisir en venant de temps en temps, mais pour vraiment progresser il faut pratiquer.
Que faut-il pour venir pratiquer le wakeboard ?
On a sur place du matériel qui fait que vous pouvez venir juste en maillot de bain avec une serviette et on vous équipe. Après vous pouvez venir avec votre matériel sans problème si vous êtes équipé.
Quelle est la place de la compétition pour l’ACP ?
On organise de temps en temps des compétitions. Après, organiser une compétition, c’est devoir bloquer une voire deux journées souvent le week-end donc c’est compliqué. C’est pour cela que les compétitions ont souvent lieu en début ou fin de saison. Après on a quatre riders ici qui pratiquent la compétition et qui portent nos couleurs. Mais si ça reste un sport, c’est surtout un sport plaisir pour la grande partie de nos riders.
Aurélien Finet
Crédit Photo : Léandre Leber – Gaettesports