À l’occasion des 7 ans de Gazette Sports, nous repartons sept années en arrière afin de voir où en étaient les équipes de la Métropole que nous suivons actuellement. Focus sur le Rugby Club Amiénois, dont les sections masculines comme féminines avaient passé une saison compliquée.
Dire que la fin de saison 2012-13 était particulièrement riche pour le RC Amiens est un euphémisme. Avec plusieurs finales (juniors et seniors étaient champions de Flandre, les féminines également, même si elles échouaient en revanche à atteindre la finale nationale) et 2 accessions, en Fédérale 3 pour l’équipe fanion masculine et en Fédérale 2 pour les féminines, le club amiénois abordait 2013-14 dans une position particulièrement intéressante, notamment dans l’objectif affiché, à moyen terme, d’atteindre la Fédérale 2 chez les hommes.
Résultats décevants
Hélas, la saison sera décevante. Pas tant par l’absence d’une deuxième montée consécutive que par la relégation immédiate des joueurs de Michael Lopata. Il faut dire que la saison débutait difficilement, les défaites s’enchaînant. Il fallait ainsi attendre l’année 2014 et les 4 dernières journées du championnat pour voir enfin le RCA s’imposer. Un second succès face à L’Aigle lors de l’ultime journée, alors que le club picard était déjà condamné lui permettait toutefois d’éviter la dernière place, le RC Amiens terminant 9ème avec 9 points, 2 unités devant Pont-Audemer.
Chez les féminines, la saison n’était pas beaucoup plus réjouissante, à une chose près, le maintien. Tout avait pourtant bien commencé avec deux victoires lors des deux premières rencontres ! Mais la suite s’avérait plus difficile avec un enchaînement de défaites. Les Licornes retrouvaient toutefois le succès une dernière fois lors de l’avant-dernière journée. Malgré une dernière défaite, elles profitaient du revers de leurs principales adversaires au maintien pour ne pas redescendre.
Une progression non linéaire
Du point de vue structurel, cette saison 2013-14 voyait un changement de présidence en avril avec l’arrivée de Julien Carlier (désormais vice-président) à la tête du club en remplacement de Stanislas Madej. Un club qui se portait, dans l’ensemble plutôt bien, si l’on excepte les résultats des équipes seniors, puisqu’il comptait 330 licenciés, contre 265 en 2019, organisait plusieurs événements et était particulièrement actif chez les jeunes, notamment autour de la Section Sportive Rugby à la Providence.
Notons qu’au rayon des objectifs qu’avait le club à l’époque, il dispose désormais de façon effective d’un second terrain avec le Stade Condorcet en plus d’un net renforcement des infrastructures, dans la lignée de la remise à neuf du club-house de l’époque. Mais également qu’à l’inverse, sur le plan sportif, le club n’est pas parvenu à son objectif d’atteindre la Fédérale 2 tandis que les féminines ont dû se réinventer récemment et n’évoluent plus qu’au rugby à X contre du rugby à XV lors de cette saison 2013-14.
Morgan Chaumier
Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports