Le promu s’est « offert » un week-end détente. En apparence seulement. Une façon cependant de fortifier les liens avant d’en découdre en Nationale 2.
Si le temps leur est dorénavant compté avec leur entrée prochaine en Nationale 2, les demoiselles du Longueau Amiens Métropole VB se sont vues proposer d’en passer … du bon dernièrement. « En apparence toutefois ! » rétorque Clément Bévilacqua d’un ton espiègle. Responsable technique et coordinateur d’un « week-end d’intégration qui a pris soin de concilier l’utile à l’agréable ».
Rendez-vous désormais « traditionnel » pour une formation qui délaissait ainsi le parquet de « sa » salle Pellerin au profit de lieux inédits, insoupçonnés. Et dans un premier temps, celui de l’espace verdoyant du Grand Marais où elles se voyaient présenter un programme aux allures de Travaux d’Hercule.
Elle offre l’opportunité de solidifier les liens de cette équipe de copines.
Clément Bevilacqua
« L’ensemble du staff est sur le pont et vous a concocté deux journées pas vraiment comme les autres » indiquait alors Clément Bevilacqua. Laissant alors le soin aux préparateurs physiques d’entrer en action. Et par des jeux au parfum ludique, ceux-ci plantaient le décor d’une initiative où tout semblait être permis.
« Elle offre l’opportunité de solidifier les liens de cette équipe de copines. Dans la joie, la bonne humeur aussi, sans même parfois s’en rendre vraiment compte, elles peaufinent au mieux leur condition, intensifient leur foncier» murmurait encore l’intéressé. Avant qu’il ne dévoile d’autres aspects d’un rassemblement qu’il considère désormais incontournable. « Ces bienfaits sont évidents. Dans une insouciance relative certes, les filles échangent, partagent, rient ! Apprennent parfois à mieux se connaître ». Une atmosphère décontractée où les demoiselles ne pouvaient cependant résister bien longtemps à l’envie de retrouver le ballon afin d’échanger quelques passes. Sur une aire de jeu en sable improvisé pendant que d’autres dressaient le pique nique.
Sitôt cette pause, les partenaires d’Eléonore Malivoir étaient alors convié à une chasse aux trésors. À enfourcher un VTT et ainsi partir à la rencontre du patrimoine amiénois. « Spontanément, les unes et les autres se prenaient au jeu. Redoublaient alors de perspicacité, d’ingéniosité dans l’espoir de remporter une récompense pour le moins honorifique » s’en satisfaisait (encore) Clément Bevilacqua. Enthousiaste également à l’idée que cette première journée puisse se terminer autour d’un verre de l’amitié.
Courte entracte avant que le groupe ne se voit remettre une feuille de route dominicale toute aussi imprévisible. « Cela ne ressemble pas vraiment à une séance habituelle mais qu’importe. Depuis trois saisons, cette journée que nous considérons d’intégration porte ses fruits. Il suffit de jeter un œil sur les visages. Certes, ils apparaissent marqués par les efforts mais rayonnent aussi par des sourires ».
Comme cette balade de gens heureux qui avait conduit le LAMVB jusqu’à cet échelon historique, celui de la Nationale 2. « Ensemble, nous allons effectuer un plongeon dans l’inconnu. Cette accession n’est cependant pas usurpée, elle a récompensé la détermination d’un effectif qui conserve aujourd’hui encore ce même état d’esprit. Ce dynamisme ne permettra pas, à lui-seul, d’assurer le maintien mais s’affirme tel un atout indéniable » admettait, en aparté, Clément Bevilacqua. Lequel avouait, non sans sourire, vouloir privilégier ces derniers jours une préparation « plus conformiste ». Avant que le promu n’entre, de plain-pied, dans le vif du sujet par un « périlleux déplacement » à Villejuif (b) le 26 septembre.
Fabrice Biniek
Crédit photos : Corinne Carreel (LAMVB)