Jonathan TINHAN » Nous avons toutes les raisons d’y croire »
Avant le match de National qui ce vendredi va opposer le CA Bastia à l’Amiens SC, sur le terrain de Porto Vecchio, l’attaquant amiénois Jonathan Tinhan affirme « Il faudra réussir un sans faute jusqu’à la fin ».
Avec Jonathan Tinhan, nous avons affaire à l’intellectuel de l’équipe. Quand il vient en salle de presse, il est d’une élégance rare. Visiblement ce garçon pourrait se tourner facilement vers une autre profession. Voici encore quelques mois, déçu par le football, il voulait mettre un terme à sa carrière et poursuivre ses études. Et puis avec l’ASC, il a repris gout au jeu, à la compétition. Aujourd’hui, il figure parmi les meilleurs buteurs du National avec onze buts.
« Oui, je prends du plaisir cette saison. Si tel n’était pas le cas, il y a longtemps que j’aurais arrêté car j’ai été à deux doigts de le faire l’an dernier. Cette saison, je peux allier les deux »
Comment voit-il le match de ce vendredi à Bastia et surtout la fin de saison? Jonathan Tinhan répond avec confiance : « Nous partons à Bastia à la fois confiants et conquérants. Nous avons cinq matches à jouer et quinze points à prendre. Nous y allons pour ramener les trois points. Du reste, notre objectif est de faire un sans faute jusqu’à la fin. On verra ensuite. C’est vrai que nous revenons de loin et aujourd’hui, on se dit que ce serait dommage de ne pas aller au bout. On a su s’accrocher quand il le fallait et grappiller des points quand d’autres adversaires en ont perdus. »
« Nous voilà quatrièmes. Le chemin est encore long et nous avons toutes les raisons d’y croire » Quant au calendrier, Jonathan Tinhan réfute l’argument qui consiste à affirmer que celui de l’ASC est meilleur que celui de ses concurrents directs. Il rappelle ce que disait hier son entraineur : « il nous reste cinq matches à jouer et lors des matches aller, nous en avons perdus quatre. Cela va se jouer au mental et il faudra aller puiser dans les ressources les trois points. Le seul avantage pour nous est que Marseille Consolat et Orléans vont rencontrer des adversaires directs et on peut espérer qu’ils perdront des points. Nous allons essayer d’être plus réguliers et poursuivre notre belle série, ne pas faire de faux pas. Pour monter, il nous faut quinze points, je l’affirme. Jouer en Corse, c’est toujours compliqué mais nous connaissons le contexte. Et puis chacun d’entre nous a déjà joué là bas. On est préparé, on sait comment cela va se passer. Quant au mental, nous l’avons. Nous travaillons dans la joie et nous sommes conquérants et libérés. »
Personnellement je suis et je reste plus que jamais dans le domaine du collectif. »
Lionel HERBET.