Printemps 92, le club d’Orléans est aux abois
Ce samedi 27 février, l’ASC va donc recevoir Orléans au stade Moulonguet (15 heures). Un retour aux sources en quelque sorte. Mais entre Amiens et Orléans, bien d’autres faits ont marqué l’histoire entre les deux clubs.
Un exemple parmi tant d’autres.
Nous sommes en mars 1992. L’ASC vient de retrouver le championnat de D2 et a du rester demander le statut professionnel qu’il obtiendra. Mais en ce printemps 92, le club d’Orléans est aux abois. Le Tribunal de grande instance de la ville a prononcé la liquidation judiciaire du club après avoir estimé que les éléments du plan de redressement étaient insuffisants.
Le club disposait alors de dix jours pour faire appel. Le directeur général Christian Teinturier déclarait que le club ne ferait pas appel. Cette décision des juges entraînait la dissolution de la section professionnelle du club.
Le lendemain, l’ASC devait se déplacer à Orléans.
Le match n’eut pas lieu. Pourtant que ce soit la municipalité d’Orléans dirigée par un Secrétaire d’Etat, M.Sueur et le Conseil général du Loiret présidé par M.Malécot, avaient fait l’impossible pour sauver Orléans de la faillite. En pure perte. Le match Orléans- Amiens n’eut jamais lieu et cette saison on devait assister à cet évènement exceptionnel : non seulement Orléans mais également Brest n’avaient pas terminé la saison.
Du coup, l’ASC se maintenait en D2 mais il fallait attendre la fin juin et la décision de la Fédération française pour apprendre le repêchage qui soulageait tout un club et une ville. Ainsi donc, l’ASC sauvait sa place en D2 grâce à Orléans.
Lionel HERBET