HOCKEY SUR GLACE match 3

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Play-Off : Amiens – Epinal, il fallait gagner

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Le Coliséum est une fois de plus bien fourni, près de 2 800 personnes ont répondu présents pour ce match 3 de la série des quarts de finale « Magnus ».

1er tiers-temps : C’est sur un rythme d’enfer que débute ce match ; les équipes se rendent coup pour coup et le jeu est rapide. Le public aussi est présent et le Coliséum a rarement été aussi bruyant. Amiens domine ce tiers, 15 engagements gagnés et 18 tirs à la cage contre 7 engagements gagnés et 4 tirs pour les spinaliens. Les arbitres ont décidé que ce match ne serait pas haché de leur fait, ils laissent le jeu se dérouler autant que possible et aucune pénalité ne sera sifflée durant cette période. La neutralisation du jeu par les deux équipes se traduira par un score vierge à la fin de cette période vraiment intéressante à vivre. Le public ne s’y est pas trompé qui s’est souvent retrouvé debout à acclamer les Gothiques.

2ème tiers-temps : Dès le début de cette période, on sent les picards un peu moins bien. Le Gamyo monopolise le palet dans sa zone d’attaque ; Ils tirent cinq fois à la cage contre zéro pour les samariens. Le cinquième tir sera le bon, Ograjensek bat Mitch et ouvre le compteur du Gamyo, (22’34). Heureusement,  Moisant à la bonne idée de se faire punir pour « crosse haute » et laisse ainsi les spinaliens en infériorité numérique. Le jeu de puissance picard a du mal à se mettre en place, jusqu’à ce que Fabien Bourgeois profite du bon travail de Quentin Fauchon et de Mitch Fillman pour égaliser, (24’35). Le Coliséum respire. Vingt secondes plus tard, Joël Champagne est, à son tour, envoyé en prison pour « accrocher » ; les picards tiennent la baraque ; il ne reste que 40 secondes à Joël avant de revenir sur la glace, mais c’est Romain Bault qui se voit pris par la patrouille, pour « obstruction ». Il faut tenir à 3 contre 5 puis à 4 contre 5, ce que feront les Gothiques, malgré la pression d’Epinal.

Le jeu est toujours aussi intense, mais c’est le Gamyo qui domine les débats dans ce tiers, (17 engagements gagnés et 14 tirs contre 5 engagements et 10 tirs pour Amiens).

Il ne reste 1’21 à jouer lorsque Fabien Kazarine profite d’un palet qui lui arrive pleine crosse pour ajuster la lucarne d’Hocevar qui ne peut que regarder le palet déchirer ses filets, (assistance de Mitch Fillman et de Fabien Bourgeois). Le public n’aura pas le temps de savourer ce but ; en effet, 37 secondes plus tard, c’est Jean Plch qui reprend un rebond de Mitch et égalise, devant Jeff Smith, bien placé, mais totalement spectateur sur cette action.

Egalité parfaite à la fin de cette période, tout reste à faire pour les deux équipes.

3ème tiers-temps : Cette fois, les picards sont bien présents dès le début du tiers. Comme pour la première  période, les équipes jouent vite et se rendent coup pour coup. Cependant, le jeu est plus équilibré, (8 engagements gagnés et 7 tirs pour Amiens contre 10 engagements et 9 tirs pour Epinal).

Il ne reste qu’un peu plus de 3’ à jouer, on est entré dans le « money-time » ; Le premier qui craque est mort. Hélas, c’est le Gamyo qui marquera le 3ème but par Mathieu Leblond, (56’48). Le public, impeccable jusqu’à présent est devenu bien silencieux, même les « Amiens Fans ».  Pourtant, c’est  à ce moment-là que les supporters ont vraiment un rôle à jouer. Olivier Duclos sort son gardien à une minute du terme, mais dans le même temps, Hugo Venatier chipe le palet à un picard et tire de sa ligne bleue et inscrit le 4ème but spinalien en cage vide. Olivier Duclos ne ressortira pas son gardien,  dommage, on ne sait jamais…..

Le score final de 4 buts à 2 pour Epinal les place en position idéale, quant à Amiens, place à l’exploit, quatre victoires à enchainer…. On peut rêver.

On notera sur ce match que c’est la ligne des « jeunes » qui a fait le boulot, (2 buts et 2 assistances), une leçon à retenir pour les « cadres »…. Et le très bon arbitrage des quatre « zèbres », qui ont laissé le jeu se dérouler, rendant cette partie hyper agréable.

Rendez-vous ce soir pour l’épisode 4 de cette confrontation.

Patrick GRAUX